Ça? Ça.... C'est une voiture diesel?
Au feu rouge suivant, le conducteur de la Z28 et moi avions l'air tous deux convaincus de ce que disait Mercedes au sujet de l'accélération de zéro à 100 km/h en 7,0 secondes, un tiers de seconde plus rapide que la version à essence de la E320.
Conduire sur l'autoroute n'exigeait aucun effort, le moteur allant d'un pas tranquille. Avec une pression de mon pied droit, toute l'énergie du couple a propulsé sans trop tarder la voiture à des vitesses illégales. Pas très «diesel», me suis-je alors dit.
Quel est le secret de Mercedes? Certes, le turbo aide, mais la vraie clé pour élucider le mystère de la performance de ce diesel se trouve dans le simple insigne «CDI». CDI signifie «rampe commune à injection directe»; il s'agit d'un système d'alimentation à la fine pointe qui permet une opération plus douce, plus propre et plus silencieuse du moteur diesel. Les voitures européennes l'ont adopté massivement.
Épargnons les détails techniques; ce qui importe le plus, c'est que ce système d'alimentation jumelé au turbo à taux variable permet au moteur I-6 de 3,2 litres à 24 soupapes et double arbre à cames en tête (DACT) de produire rien de moins que 369 lb-pi de couple. C'est plus que n'en offre les sportives Ferrari 360 Modena et Ford Mustang GT.
Ce sont là de beaux (de très beaux!) chiffres pour une voiture de performance, mais il est probable que votre patience à lire cet article s'explique par votre désir de connaître les cotes de consommation. Comparée à la E320 à essence, la E320 CDI, si l'on se fie aux tests de Transport Canada, affiche une consommation inférieure de 40 % en ville (à 8,9 L/100km) et de 27 % sur l'autoroute (à 5,9 L/100km).
Dans des conditions optimales, Mercedes soutient que la E320 CDI a une autonomie de 1129 km, ce qui veut dire que vous aurez probablement à vous «vider» avant de remplir la voiture.