Carrosserie
Les dernières retouches de carrosserie effectuées sur la Grand Marquis remontent à 1999. Une calandre un peu plus verticale, des phares redessinés plus puissants et de nouveaux feux arrière. Pour 2002, les rétroviseurs extérieurs chauffants sont offerts en équipement de série. Trois nouvelles couleurs de carrosserie s'ajoutent également à la gamme offerte : rouge matador, vert peuplier métallisé et bleu glacier pâle métallisé.
Mécanique
Le 4,6 litres, qui est le moteur de choix pour la majorité des grosses berlines Ford et Lincoln, ne subit aucune transformation cette année. L'an dernier, on l'avait recalibré pour en augmenter la puissance à 220 chevaux. La version de base (LS) bénéficie d'un échappement unique. La version GS à échappement double extirpe 235 chevaux du moteur V8. La seule transmission offerte est l'automatique à quatre rapports.
Comportement
Le V8 de 4,6 litres compte parmi les mécaniques les plus fiables de la famille Ford. Puissant, souple et silencieux, une mécanique qui n'arbore pas nécessairement les dernières technologies connues, mais qui affiche tout de même une très bonne fiabilité. Vous l'aurez deviné, le terrain de jeu préféré de la Grand Marquis est l'autoroute. Son gabarit et sa suspension un peu molle acceptent mal les séances de contorsions sur les petites routes en lacets. Si vous voulez vous prêter à ce petit jeu, je vous conseille la version LSE avec l'ensemble de tenue améliorée. Avec des barres stabilisatrices de plus grand diamètre, des pneus Good Year 225/60R16, une suspension arrière pneumatique, des amortisseurs plus rigides et un échappement double (235 chevaux), cette Grand Marquis vous surprendra par son agilité. Il est dommage toutefois que la direction demeure surassistée, peu importe la version. On se sent partiellement coupé de la route. Ford avait augmenté le diamètre des freins lors de la refonte du modèle en 1999, et les résultats sont positifs. Malgré le poids du véhicule, le freinage a du mordant, et les distances d'arrêts sont très correctes.