La boîte manuelle impressionne par sa vivacité et son tempérament sportif. Bien étagée et rapide, elle procure un réel plaisir de conduire, même avec seulement 120 chevaux. La conduite est plus agréable avec la boîte manuelle mieux adaptée à la voiture avec des réactions plus rapides, et je répète qu'il est dommage que la O-Z n'est pas plus de chevaux sous le capot, pour être réellement sportive. Sur la route, la Lancer est agile, se place bien en courbe, ne déteste pas les virages serrés et demeure très prévisible, même poussée à la limite, seuls les freins vont limiter votre plaisir. L'absence d'ABS rend les trajectoires de freinage aléatoires et la voiture a rapidement tendance à louvoyer vers la droite aussitôt que les pneus bloquent. La direction pour sa part est bien dosée, précise et transmet bien les sensations de la route. De plus, son petit format la rend extrêmement maniable.
Les sièges quoique bien dessinés n'offrent pas véritablement de support latéral et souffrent d'une trop grande fermeté. Si le soutien du dos est convenable, l'appui-tête qui n'est pas réglable en hauteur ne conviendra pas aux grands gabarits. Une bonne note pour le système de chauffage et climatisation que nous avons mis à l'essai durant les quelques journées de froid sibérien qui ont déferlé sur le Québec. La suspension surprend par son excellent comportement sur mauvais revêtements. Elle absorbe bien les inégalités de la route avec un débattement suffisant pour ne pas ennuyer les passagers.