Comportement sans reproche
Ce que l'on remarque dès le premier coup d'oeil avec le Outlander, c'est son comportement routier exceptionnel. On a réussi à augmenter de plusieurs dizaines de points la rigidité structurelle et de torsion du châssis. Ce qui vous semble chinois se traduit par une équation fort simple : plus le châssis est rigide, moins vous ressentez de mauvais transfert de poids, et plus la tenue de route est précise et agréable.
Évidemment, pour y arriver, non seulement cette structure fut sérieusement améliorée, mais des suspensions capables de conserver le confort tout en évitant le tangage à l'excès ont été ajoutées. Et pour leur donner un petit coup de main, on a réussi à maintenir assez bas le centre de gravité en allégeant le poids du toit qui est désormais construit en aluminium. Le résultat est lui aussi assez simple : le toit plus léger cherche moins à valser de gauche à droite, et permet de mieux se maintenir en position, même dans les virages les plus serrés.
À l'intérieur, la version XLS de ce VUS compact présente une troisième banquette (!). Mais on ne parle pas vraiment de banquette. Une chaise de bois pliante, à peine recouverte de coussins, serait plus juste comme définition. Elle peut bien dépanner durant quelques minutes, mais à moins de vouloir torturer vos passagers, vous ne devriez l'utiliser qu'en cas d'extrême urgence.
En revanche, une fois disparue dans le plancher, elle laisse place à beaucoup d'espace de chargement, et à un hayon divisé en deux morceaux. La partie la plus imposante se soulève vers le haut, alors que l'on a conservé un panneau rabattable en bas du hayon, capable de servir d'appui pour un poids de 200 kilos. Ce petit rabat permet de ramener le seuil de chargement à un niveau plus que raisonnable en plus de faire plaisir aux amateurs de « tail gate party», qui l'apprécieront à sa juste valeur.
Avec de tels changements et un comportement routier exemplaire, le Outlander représente certainement un pas de plus vers une jolie réussite signée Mitsubishi. Si l'on ajoute à cela son prix de base abordable et son look attrayant, on peut dire qu'il dispose d'arguments solides. Fera-t-il un malheur? Sans aucun doute. Et avouons-le, le Outlander le mérite vraiment.
Comportement routier sans reproche
Habitacle polyvalent
Design plus raffiné
Fiabilité non reconnue
Système intégral non vérifié
Troisième banquette symbolique
photo:Bertrand Godin
Ce que l'on remarque dès le premier coup d'oeil avec le Outlander, c'est son comportement routier exceptionnel. On a réussi à augmenter de plusieurs dizaines de points la rigidité structurelle et de torsion du châssis. Ce qui vous semble chinois se traduit par une équation fort simple : plus le châssis est rigide, moins vous ressentez de mauvais transfert de poids, et plus la tenue de route est précise et agréable.
Évidemment, pour y arriver, non seulement cette structure fut sérieusement améliorée, mais des suspensions capables de conserver le confort tout en évitant le tangage à l'excès ont été ajoutées. Et pour leur donner un petit coup de main, on a réussi à maintenir assez bas le centre de gravité en allégeant le poids du toit qui est désormais construit en aluminium. Le résultat est lui aussi assez simple : le toit plus léger cherche moins à valser de gauche à droite, et permet de mieux se maintenir en position, même dans les virages les plus serrés.
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| L'agencement des différents matériaux est d'un bel effet. |
À l'intérieur, la version XLS de ce VUS compact présente une troisième banquette (!). Mais on ne parle pas vraiment de banquette. Une chaise de bois pliante, à peine recouverte de coussins, serait plus juste comme définition. Elle peut bien dépanner durant quelques minutes, mais à moins de vouloir torturer vos passagers, vous ne devriez l'utiliser qu'en cas d'extrême urgence.
En revanche, une fois disparue dans le plancher, elle laisse place à beaucoup d'espace de chargement, et à un hayon divisé en deux morceaux. La partie la plus imposante se soulève vers le haut, alors que l'on a conservé un panneau rabattable en bas du hayon, capable de servir d'appui pour un poids de 200 kilos. Ce petit rabat permet de ramener le seuil de chargement à un niveau plus que raisonnable en plus de faire plaisir aux amateurs de « tail gate party», qui l'apprécieront à sa juste valeur.
Avec de tels changements et un comportement routier exemplaire, le Outlander représente certainement un pas de plus vers une jolie réussite signée Mitsubishi. Si l'on ajoute à cela son prix de base abordable et son look attrayant, on peut dire qu'il dispose d'arguments solides. Fera-t-il un malheur? Sans aucun doute. Et avouons-le, le Outlander le mérite vraiment.
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Habitacle polyvalent
Design plus raffiné
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Fiabilité non reconnue
Système intégral non vérifié
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Troisième banquette symbolique
photo:Bertrand Godin
Mitsubishi Outlander XLS 4WD 2007
Mitsubishi Outlander XLS 4WD 2007
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