Depuis le début de la présente décennie, Mazda nous annonce l’arrivée prochaine de mécaniques diesel issues de la technologie SKYACTIV. L’auteur de ces lignes s’est même rendu à Vancouver, quelque part en 2010 ou 2011, pour mettre à l’essai des Mazda 6 2009 pourvues d’unités SKYACTIV-D.
En 2012, on semblait y être alors qu’on nous promettait le début de cette approche au sein des modèles 2013. Mazda elle-même a retardé son introduction, n’étant pas satisfaite du niveau de performance avancé par ses créations.
Puis, en 2015, le scandale Volkswagen éclatait. Le moteur Diesel n’avait plus la cote, sans compter que le resserrement des normes rendait son homologation de plus en plus compliquée.
Tout semblait se liguer pour faire échouer l’arrivée d’une mécanique Diesel chez Mazda.
Au lancement du Mazda CX-5 au printemps 2017, on nous promettait, une fois de plus, un moulin Diesel, un 4-cylindres Diesel de 2,2 litres.
On l’attend toujours.
Sauf que cette fois-ci, il y a lieu d’espérer pour les amateurs de ce genre de mécanique. Le bloc ci-haut mentionné a reçu la certification du CARB (California Air Resources Board) le mois dernier. Et là, voilà qu’une Mazda6 pourvue d’un bloc SKYACTIV-D a été aperçue aux bureaux de l’EPA (Environmental Protection Agency), au Michigan. C’est là qu’elle va recevoir la certification finale qui va lui permettre de circuler sur les routes américaines.
On serait près de la coupe, donc.
En Europe, au service du CX-5, le fameux moteur 4-cylindres dont il est question ici propose une puissance de 173 chevaux et un couple plus que généreux à 310 livres-pieds. Voilà qui aide à comprendre pourquoi il est attendu avec impatience ici.
Si le tout se confirme, il sera aussi offert sur la Mazda6, de toute évidence.
La seule différence avec l’Europe, c’est que selon dame rumeur, seule une boîte de vitesses automatique lui serait jumelée de ce côté-ci de l’Atlantique.
Ça reste à voir. Attendons d’abord que son homologation se concrétise ; on discutera des détails par la suite.
