Des ingrédients connus
Même si les comptables de Nissan ont rangé leur crayon rouge au fond du tiroir, reste que l'heure n'est pas aux folies. D'ailleurs, à quelques exceptions près, aucune composante mécanique de la Z n'est inconnue des magasiniers de pièces chez Nissan. À commencer par la plate-forme, une copie presque conforme de celle de la berline G35 d'Infiniti. Et puis il y a le moteur. Le (trop ?) bien connu V6 de 3,5 litres prend place sous le capot, mais non sans avoir fait l'objet de certaines transformations pour lui permettre délivrer encore plus de puissance. Ainsi, en modifiant le profil des arbres à cames et en " trafiquant " de nouveaux collecteurs d'admission et d'échappement, le V6 de la Z " crache " 287 chevaux et 274 livres/pied de couple. C'est 27 chevaux et 14 livres/pied de plus que le 3,5 litres boulonné sous le capot de la G35. Mieux encore, cette mécanique peut s'arrimer à une transmission manuelle à six rapports ou, comme la G35, à une boîte semi-automatique. On peut regretter que, dans le cas de cette dernière, aucune commande ne soit dupliquée au volant pour permettre des passages encore plus rapides.
Les accélérations et les performances de la Z auraient pu être encore plus détonantes si elle ne s'était pas sensiblement laissée aller côté poids. Alors que ses plus proches concurrentes ont fait l'effort de ne pas franchir le cap des 1400 kilos, cette Z en accuse, elle, près de 1500. Une "surcharge" rendue nécessaire, selon les responsables consultés, pour obtenir une rigidité irréprochable.
Une chose est sûre, malgré ses kilos en trop, la Z affiche un rapport poids-puissance très compétitif et n'a pas à rougir de la concurrence. Faute d'avoir été en mesure de réaliser nos propres mesures chronométrées, il est permis de croire que la 350Z équipée d'une transmission manuelle atteindra les 100 km/h en un peu moins de 6,5 secondes.