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Si le dernier Salon de Détroit à être tenu en janvier nous a proposé quantité de bolides affichant beaucoup de muscles, les présentations de concepts électriques n’ont pas manqué non plus alors qu’on sent vraiment un virage important s’amorcer à travers l’industrie.
Chez Nissan, la présentation d’une berline (et non d’un VUS, c’est à souligner) électrique a fait écarquiller les yeux des gens présents sur le plancher. Ce fut bien sûr attribuable à son style plutôt spectaculaire, mais aussi à son aménagement intérieur inédit qui avance un siège central de première classe à l’arrière. En fait, à cet endroit, les parties extérieurs des sièges peuvent être repliées pour laisser place à un fauteuil central offrant plus de confort.
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La configuration électrique a permis aux concepteurs de laisser libre cours à leur imagination pour la modulation de l’habitacle. Devant le conducteur figure un tableau de bord futuriste mettant de l’avant d’immenses écrans.
On remarque aussi l’absence de piliers B sur la voiture qui avance des portières de type suicide pour faciliter les entrées et les sorties. On note également que l’IMs semble un peu haute sur patte. Nissan l’a d’ailleurs présentée comme une berline surélevée.
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Mécaniquement, elle met à profit deux moteurs électriques qui déploient une puissance équivalente à 483 chevaux et 590 livres-pieds de couple. Cette force est répartie aux quatre roues. Une batterie imposante de 115 kWh autorise au bolide une liberté de 380 miles, soit 612 kilomètres.
Conceptuellement, cette voiture est aussi prête pour la conduite autonome. Lorsqu’un humain la guide, son habitacle peut être aménagé de façon plus conventionnelle. En mode automatisé, les sièges avant peuvent pivoter pour permettre, par exemple, la tenue d’une réunion. Le conducteur pourra même aller relaxer dans son fauteuil de première classe à l’arrière.
Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à voir ce produit bientôt sur nos routes. Toutefois, certains éléments relatifs à sa technologie pourraient bien nous parvenir autour de 2022. Cette année-là, si Nissan respecte les promesses qu’elle a tenues, sept véhicules électrifiés feront partie de son alignement.
