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Nissan Maxima 3.5 SL 2007 : Essai

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Michel Deslauriers
Une mutinerie dans la famille
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En 1989, j'étais âgé de 14 ans. Les murs de ma chambre étaient tapissés d'affiches de bolides rutilants que je rêvais de conduire. Et au-dessus de mon lit, j'avais posé l'affiche d'une voiture que je pourrais réellement avoir la chance d'essayer un jour : c'était la Maxima, la « voiture sport à quatre portes » de Nissan.

La Maxima fait partie du paysage depuis 1982.

Eh bien, il n'aura fallu que 16 ans pour que, finalement, je saisisse cette occasion. J'étais plein d'espoir, et mes attentes étaient élevées. Quoique la voiture demeure toujours sportive, la Maxima n'est plus ce qu'elle était jadis.

Les choses se passaient relativement bien jusqu'en 2002, quand l'Altima a reçu une refonte majeure et le moteur de la Maxima. De plus, lorsque Infiniti a introduit sa G35 à propulsion en 2003, Nissan a automatiquement laissé de côté et boudé la Maxima.

Trop de chevaux ?
Je ne croyais pas que Nissan le ferait, mais l'Altima est maintenant plus puissante que la Maxima, avec 270 chevaux contre 255. Cela n'empêche pas la Max d'être une bombe, et le moteur de 3,5 litres de Nissan est une merveille. Je le sentais même plus nerveux que celui de l'Altima que j'ai conduite immédiatement après. La boîte à variation continue (CVT), désormais de série dans toutes les Maxima (exit la boîte manuelle), réagit rapidement et fait un bon travail de maintien du moteur à son point d'ébullition.

Les roues avant sont simplement trop taxées, aux prises avec la gestion de tout ce couple. De plus, le système d'antipatinage à l'accélération intervient constamment. Curieusement, l'Altima semble mieux contrôler sa puissance que la Maxima.

La voiture est également chaussée de pneus toutes saisons qui ne sont clairement pas à la hauteur : en période hivernale, cette Maxima a vraiment besoin de pneus d'hiver, sinon vous serez éternellement bousculé par des pertes d'adhérence ou le système VDC. Changez de voie sur l'autoroute en pleine accélération, et les rainures dans la chaussée dérangeront grandement la stabilité de la voiture.

Le moteur V6 de 3,5 litres a fait ses preuves.

La tenue de route compense en partie l'effet de couple. La Maxima SL axée sur le luxe offre un beau compromis entre une suspension sportive et un roulement confortable. Augmentez la cadence pour atteindre des vitesses illégales, et la Max se fera complice de vos malfaisances. Au cours de la semaine, la Maxima a conservé une moyenne de consommation de 13,2 litres aux 100 kilomètres.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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