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Nissan Rogue SV TI 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Dynamique de conduite agréable
Le Rogue est l’utilitaire compact de Nissan qui se décline en versions à traction et transmission intégrale. Il s’agit d’un des modèles les plus racés de la catégorie… et l’un des plus gros.

Distinction et simplicité
Le Rogue se distingue relativement bien de ses rivaux grâce à un raffinement inspiré du Murano, lui qui a bouleversé l’esthétique du multisegment lorsqu’il a fait son apparition. Bien que pas aussi spectaculaire que le Murano, le Rogue conserve tout de même la fière allure de son grand frère.

Le Rogue s’agit d’un des modèles les plus racés de la catégorie… et l’un des plus gros. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Ce n’est pas autant la tôle qui accroche mon regard que la disposition de l’habitacle et sa simplicité. Les grands cadrans principaux se lisent instantanément, tandis que les commandes comme celles du CVCA se montrent aussi conviviales que l’interrupteur d’une lampe!

Et le bloc d’instruments, un modèle de fonctionnalité, se révèle aussi joli qu’apprivoisable. En effet, on savoure un habitacle bien pensé et agréablement équipé. Les exigences de construction semblent élevées, même si certains plastiques et certaines surfaces paraissent un brin bon marché.

Or, ce phénomène typique du segment ne mérite pas d’être pleuré… contrairement à la transmission à variation intégrale (CVT), qui ne permet presque aucune intervention du conducteur.

Une CVT qui réalise le plein potentiel du quatre-cylindres en ligne
En règle générale, une transmission à variation continue (CVT) maximise l’efficacité du moteur auquel elle est jumelée, et je n’ai aucun doute que la CVT du Rogue fait exactement ce qu’on lui demande. Dans ce cas-ci, le moteur en question, un quatre-cylindres à DACT de 2,5 litres dispose de 16 soupapes et développe 170 ch à 6 000 tours et 175 pi-lb de couple à 4 400 tours. Des chiffres on ne peut plus acceptables.

Le moteur semble ravi de s’emballer quand on lui demande ou tout bonnement s’évacher en deçà de 2 000 tours afin d’optimiser la consommation. En matière de CVT, la version de Nissan fonctionne intelligemment, même si je soupçonne qu’elle privilégie la faible consommation aux performances fulgurantes, seulement vu la hausse des prix à la pompe, on ne s’en plaindra pas.

Le moteur est un quatre-cylindres à DACT de 2,5 litres dispose de 16 soupapes et développe 170 ch à 6 000 tours et 175 pi-lb de couple à 4 400 tours. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)
Rob Rothwell
Rob Rothwell
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