Passion renouvelée et renouvelable
Ici, je parle pour moi! Je ne peux pas généraliser, mais je crois être un exemple parmi tant d'autres de passionnés de père en fils. Dans le cas de mon ami Denis Laferrière, le préposé au départ de plusieurs courses, aussi bien à Trois-Rivières qu'à Tremblant ou au circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, c'est pire encore : avec son père et sa fille, voilà une belle brochette de trois générations au groupe départ - les signaleurs qui oeuvrent sur la passerelle et dans la ligne des puits.
En ce qui nous concerne, mon fils Dany et moi, le petit a eu son baptême des circuits en 1980, lors d'une visite de la ligne des puits où je lui avais
présenté plusieurs pilotes de l'époque, y compris Gilles Villeneuve. Il possède encore son précieux exemplaire du programme officiel avec les autographes des vedettes d'alors et il n'oubliera jamais cette première expérience. Il a eu la piqûre à ce moment-là, je pense...
Dès qu'il a eu l'âge d'être accrédité comme bénévole travailleur de piste, il s'est joint au groupe départ, et il y est encore. C'est ce que j'appelle de la passion renouvelable, de la passion de père en fils!
Le Dominique Michel du groupe départ
Il faut que je vous la raconte, elle est bien bonne! Depuis plusieurs années, quand le président et propriétaire du Grand Prix du Canada, M. Normand Legault, arrive sur la passerelle, nous échangeons un salut mutuel avant le départ du Grand Prix. Je peux dire que nous sommes liés par une certaine forme de complicité amicale.
Toujours est-il que, depuis quelques années, je commence à penser prendre une retraite méritée de ma fonction d'assistant au préposé du départ, fonction que j'occupe depuis 1978, et chaque année je salue M. Legault comme si c'était la dernière fois. Après quelques retraites annoncées mais non consommées, il me retrouve, encore et toujours - et
reconnaît ma « binette », bien entendu. En juin 2005, il est monté sur la plateforme et il a salué chaleureusement le groupe, comme à son habitude, mais dans mon cas, il a simplement lancé, le plus sérieusement du monde : « Salut, Dominique Michel! » J'ai compris! Et vous?
En terminant, si jamais cet article vous donne la piqûre, il existe au Québec une organisation très bien structurée qui recrute et forme des bénévoles-signaleurs. On peut les joindre ou s'informer sur le site officiel de l'Association des signaleurs de la région du Québec (ASRQ) à l'adresse www.asrq.com. À tous et à toutes, bienvenue à bord ou, devrais-je écrire, aux abords... de pistes.
Ici, je parle pour moi! Je ne peux pas généraliser, mais je crois être un exemple parmi tant d'autres de passionnés de père en fils. Dans le cas de mon ami Denis Laferrière, le préposé au départ de plusieurs courses, aussi bien à Trois-Rivières qu'à Tremblant ou au circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, c'est pire encore : avec son père et sa fille, voilà une belle brochette de trois générations au groupe départ - les signaleurs qui oeuvrent sur la passerelle et dans la ligne des puits.
En ce qui nous concerne, mon fils Dany et moi, le petit a eu son baptême des circuits en 1980, lors d'une visite de la ligne des puits où je lui avais
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Dès qu'il a eu l'âge d'être accrédité comme bénévole travailleur de piste, il s'est joint au groupe départ, et il y est encore. C'est ce que j'appelle de la passion renouvelable, de la passion de père en fils!
Le Dominique Michel du groupe départ
Il faut que je vous la raconte, elle est bien bonne! Depuis plusieurs années, quand le président et propriétaire du Grand Prix du Canada, M. Normand Legault, arrive sur la passerelle, nous échangeons un salut mutuel avant le départ du Grand Prix. Je peux dire que nous sommes liés par une certaine forme de complicité amicale.
Toujours est-il que, depuis quelques années, je commence à penser prendre une retraite méritée de ma fonction d'assistant au préposé du départ, fonction que j'occupe depuis 1978, et chaque année je salue M. Legault comme si c'était la dernière fois. Après quelques retraites annoncées mais non consommées, il me retrouve, encore et toujours - et
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En terminant, si jamais cet article vous donne la piqûre, il existe au Québec une organisation très bien structurée qui recrute et forme des bénévoles-signaleurs. On peut les joindre ou s'informer sur le site officiel de l'Association des signaleurs de la région du Québec (ASRQ) à l'adresse www.asrq.com. À tous et à toutes, bienvenue à bord ou, devrais-je écrire, aux abords... de pistes.
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