PL : Tout est une question d'attitude et de capacité à voir la réalité comme elle se présente. Je n'ai jamais prétendu ou assumé que j'étais le meilleur pilote qui soit. Le Québec et le Canada regorgent de coureurs très talentueux. J'ai réalisé assez tôt que je ne ferais pas une grande carrière en course automobile. J'ai donc réussi à combiner mon amour pour les voitures et le sport motorisé avec ma passion de l'enseignement, si bien que je me suis taillé ma propre place dans le milieu. Je compare souvent mon parcours à celui d'un entraîneur dans la LNH. La plupart ont déjà joué du hockey professionnel, mais rares sont ceux qui ont évolué dans la grande ligue. Ils marient leur expérience avec leurs aptitudes à enseigner pour devenir d'excellents entraîneurs.
MSP : Quelle est la valeur ou, si vous préférez, la pertinence d'un cours comme celui offert à l'École de pilotage Jim Russell? Est-ce un incontournable pour tous les conducteurs?
PL : Peu importe le type de cours de conduite que l'on désire suivre, les notions de base demeurent les mêmes : la position de conduite, la vision, les lois de la physique, les distances de freinage et tout le reste. Même l'expérience est similaire, mais elle se vit à des niveaux différents.
MSP : Pendant toutes ces années en tant qu'instructeur, quels ont été certains de vos plus grands défis?
PL : Canada's Worst Driver, assurément! Dans mes cours habituels, les étudiants veulent participer et apprendre à rouler vite, de sorte que j'ai toute leur attention. À l'émission, je dois faire preuve de beaucoup plus de patience avec les concurrents et modifier mon approche parce que leur mentalité est totalement différente. Je leur sers en quelque sorte d'instructeur et de psychologue!
MSP : Justement, changez-vous vos méthodes en fonction de l'événement où vous agissez à titre d'instructeur? Disons par exemple un groupe de MINI comparativement à des Ferrari de 600 chevaux et plus?
PL : Avec une telle cavalerie, les dangers sont bien réels et considérables. Les murs se rapprochent beaucoup plus vite et les choses peuvent tourner mal en un éclair. J'enseigne la même technique, les notions de base comme je vous l'ai dit plus tôt, mais dans ce cas-ci, j'insiste sur la préparation mentale. Quand on conduit une bombe, elle peut exploser à tout instant.
MSP : Sur une note plus légère, quelle est la situation la plus folle dont vous avez été témoin à Canada's Worst Driver?
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| Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com |
MSP : Quelle est la valeur ou, si vous préférez, la pertinence d'un cours comme celui offert à l'École de pilotage Jim Russell? Est-ce un incontournable pour tous les conducteurs?
PL : Peu importe le type de cours de conduite que l'on désire suivre, les notions de base demeurent les mêmes : la position de conduite, la vision, les lois de la physique, les distances de freinage et tout le reste. Même l'expérience est similaire, mais elle se vit à des niveaux différents.
MSP : Pendant toutes ces années en tant qu'instructeur, quels ont été certains de vos plus grands défis?
PL : Canada's Worst Driver, assurément! Dans mes cours habituels, les étudiants veulent participer et apprendre à rouler vite, de sorte que j'ai toute leur attention. À l'émission, je dois faire preuve de beaucoup plus de patience avec les concurrents et modifier mon approche parce que leur mentalité est totalement différente. Je leur sers en quelque sorte d'instructeur et de psychologue!
MSP : Justement, changez-vous vos méthodes en fonction de l'événement où vous agissez à titre d'instructeur? Disons par exemple un groupe de MINI comparativement à des Ferrari de 600 chevaux et plus?
PL : Avec une telle cavalerie, les dangers sont bien réels et considérables. Les murs se rapprochent beaucoup plus vite et les choses peuvent tourner mal en un éclair. J'enseigne la même technique, les notions de base comme je vous l'ai dit plus tôt, mais dans ce cas-ci, j'insiste sur la préparation mentale. Quand on conduit une bombe, elle peut exploser à tout instant.
MSP : Sur une note plus légère, quelle est la situation la plus folle dont vous avez été témoin à Canada's Worst Driver?
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| Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com |