LENTEMENT ET SÛREMENT
Il ne faut surtout pas prendre au pied de la lettre le titre qui coiffe cet article. Il n'a rien à voir avec les performances de la Porsche 911, mais plutôt avec son acceptation par les puristes de la marque qui, lentement mais sûrement, se réconcilient avec la remplaçante de leur bien-aimée 993. Le lancement de la version Turbo (à laquelle je consacre une place de choix parmi les supervoitures) a sans doute contribué à donner ses lettres de noblesse à la dernière gamme des 911. Outre la Turbo, elle regroupe un coupé et un cabriolet offert en version 2 ou 4 roues motrices (Carrera et Carrera 4). Qu'en est-il exactement ?
On ne devrait pas commettre l'erreur de conduire une Carrera ordinaire après avoir pris le volant de la 911 Turbo. Aussi puissante et attirante soit-elle, elle perd considérablement de son éloquence et donne l'impression d'être à la traîne. Cela n'enlève toutefois rien à la valeur intrinsèque des 911 normales qui sont d'exceptionnelles voitures sport et dont la version Turbo est en quelque sorte l'apothéose.
J'ai soumis cette année une Carrera 4 au même traitement que la Boxster en lui faisant l'insulte de lui faire passer le test de l'hiver québécois. Elle chaussait pour l'occasion des pneus Dunlop Winter Sport M2 dans une dimension moins « agressive » que les montes d'origine (voir fiche). Pourtant, elle a à peine été pénalisée sur une chaussée sèche et sa transmission intégrale lui a permis de se promener dans la neige avec la même aisance que Mélanie Turgeon. Délaissons le volet hiver pour nous attarder aux autres vertus de cette 911 quatre saisons.
Il ne faut surtout pas prendre au pied de la lettre le titre qui coiffe cet article. Il n'a rien à voir avec les performances de la Porsche 911, mais plutôt avec son acceptation par les puristes de la marque qui, lentement mais sûrement, se réconcilient avec la remplaçante de leur bien-aimée 993. Le lancement de la version Turbo (à laquelle je consacre une place de choix parmi les supervoitures) a sans doute contribué à donner ses lettres de noblesse à la dernière gamme des 911. Outre la Turbo, elle regroupe un coupé et un cabriolet offert en version 2 ou 4 roues motrices (Carrera et Carrera 4). Qu'en est-il exactement ?
On ne devrait pas commettre l'erreur de conduire une Carrera ordinaire après avoir pris le volant de la 911 Turbo. Aussi puissante et attirante soit-elle, elle perd considérablement de son éloquence et donne l'impression d'être à la traîne. Cela n'enlève toutefois rien à la valeur intrinsèque des 911 normales qui sont d'exceptionnelles voitures sport et dont la version Turbo est en quelque sorte l'apothéose.
J'ai soumis cette année une Carrera 4 au même traitement que la Boxster en lui faisant l'insulte de lui faire passer le test de l'hiver québécois. Elle chaussait pour l'occasion des pneus Dunlop Winter Sport M2 dans une dimension moins « agressive » que les montes d'origine (voir fiche). Pourtant, elle a à peine été pénalisée sur une chaussée sèche et sa transmission intégrale lui a permis de se promener dans la neige avec la même aisance que Mélanie Turgeon. Délaissons le volet hiver pour nous attarder aux autres vertus de cette 911 quatre saisons.