Jumelée à l’ensemble Sport Chrono Pack Plus, comme sur le modèle d’essai, elle catapulte littéralement ce bolide de 1380 kilos, qui peut ainsi atteindre les 100 km/h en exactement cinq secondes. La beauté de la chose veut que cette option de 4660 $ fusionne le meilleur des deux mondes, de telle sorte que n’importe qui -- et je dis bien n’importe qui -- peut conduire la Boxster S comme un champion. En mode automatique, les rapports glissent comme dans du beurre; une petite tape sur le levier vers la gauche engage le mode manuel lorsqu’on désire se sentir plus impliqué dans la conduite.
Chaos raffiné
Le mode Sport du double embrayage nous offre des passages en quelques millièmes de seconde seulement. Agripper fermement le volant, s’appuyer sur la pédale repose-pied et sourire; voilà tout ce qu’on a à faire pendant que la S déchiquette les courbes et endommage nos tympans de manière permanente ou presque. Autrement dit, cette petite bombe est bruyante et scabreuse… et elle ne s’en excuse pas! Viser les points de corde et même rouler sur les vibreurs n’a jamais été aussi satisfaisant avec une décapotable. La Boxster, qui partage sa plateforme avec la Cayman (supérieure, à mon avis), est vraiment un bolide impressionnant.
Le système de suspension active PASM de Porsche gère continuellement la fermeté et la hauteur de la suspension (± 10 mm dans ce dernier cas). Bien que le réglage le plus souple ne rende pas le roulement confortable, il n’en fait pas non plus une expérience éprouvante ou carrément douloureuse (comme le réglage le plus ferme peut le faire parfois). Il faut rappeler aussi que la Boxster S est une voiture sport à moteur central bien configurée qui, contrairement à la Pontiac Fiero par exemple, bénéficie d’une répartition quasi parfaite de son poids, une caractéristique qui optimise la tenue de route sur toutes les surfaces. D’autre part, la direction est précise à souhait et les freins, une fois la course de la pédale bien maîtrisée, s’avèrent des plus dociles et puissants.
Porsche et l’hiver
Porsche vante ses produits comme des voitures idéales en toute saison. Elle a même récemment lancé une promotion sur tous les modèles Boxster et Cayman 2009 restants qui comprenait des pneus d’hiver approuvés par Porsche. Bon, je suis prêt à rouler avec une Boxster décapotable en plein milieu de l’automne (je l’ai prouvé, d’ailleurs), mais je ne suis vraiment pas certain que je la sortirais pendant les mois de l’hiver. Après tout, pourquoi s’aventurer dans la neige avec cette Porsche en particulier quand on peut se tourner vers une 911 Carrera 4, une Panamera 4S ou un Cayenne?
Avec son prix de base de 72 200 $, la Porsche Boxster S 2009 fait face à une compétition redoutable, notamment la BMW Z4, l’Infiniti G37 Cabriolet, la Lexus IS-C 350 ainsi que les Audi A5 Cabriolet et TT. Cependant, quand on dépasse les 90 000 $ en ajoutant des options, elle laisse pas mal tout ce beau monde dans la brume… ou la neige…
photo:Matthieu Lambert
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| En mode automatique, les rapports glissent comme dans du beurre; une petite tape sur le levier vers la gauche engage le mode manuel. |
Chaos raffiné
Le mode Sport du double embrayage nous offre des passages en quelques millièmes de seconde seulement. Agripper fermement le volant, s’appuyer sur la pédale repose-pied et sourire; voilà tout ce qu’on a à faire pendant que la S déchiquette les courbes et endommage nos tympans de manière permanente ou presque. Autrement dit, cette petite bombe est bruyante et scabreuse… et elle ne s’en excuse pas! Viser les points de corde et même rouler sur les vibreurs n’a jamais été aussi satisfaisant avec une décapotable. La Boxster, qui partage sa plateforme avec la Cayman (supérieure, à mon avis), est vraiment un bolide impressionnant.
Le système de suspension active PASM de Porsche gère continuellement la fermeté et la hauteur de la suspension (± 10 mm dans ce dernier cas). Bien que le réglage le plus souple ne rende pas le roulement confortable, il n’en fait pas non plus une expérience éprouvante ou carrément douloureuse (comme le réglage le plus ferme peut le faire parfois). Il faut rappeler aussi que la Boxster S est une voiture sport à moteur central bien configurée qui, contrairement à la Pontiac Fiero par exemple, bénéficie d’une répartition quasi parfaite de son poids, une caractéristique qui optimise la tenue de route sur toutes les surfaces. D’autre part, la direction est précise à souhait et les freins, une fois la course de la pédale bien maîtrisée, s’avèrent des plus dociles et puissants.
Porsche et l’hiver
Porsche vante ses produits comme des voitures idéales en toute saison. Elle a même récemment lancé une promotion sur tous les modèles Boxster et Cayman 2009 restants qui comprenait des pneus d’hiver approuvés par Porsche. Bon, je suis prêt à rouler avec une Boxster décapotable en plein milieu de l’automne (je l’ai prouvé, d’ailleurs), mais je ne suis vraiment pas certain que je la sortirais pendant les mois de l’hiver. Après tout, pourquoi s’aventurer dans la neige avec cette Porsche en particulier quand on peut se tourner vers une 911 Carrera 4, une Panamera 4S ou un Cayenne?
Avec son prix de base de 72 200 $, la Porsche Boxster S 2009 fait face à une compétition redoutable, notamment la BMW Z4, l’Infiniti G37 Cabriolet, la Lexus IS-C 350 ainsi que les Audi A5 Cabriolet et TT. Cependant, quand on dépasse les 90 000 $ en ajoutant des options, elle laisse pas mal tout ce beau monde dans la brume… ou la neige…
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| Avec son prix de base de 72 200 $, la Porsche Boxster S 2009 fait face à une compétition redoutable. |
photo:Matthieu Lambert
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