Grosse nouvelle en provenance du Québec hier alors que le premier ministre François Legault a annoncé que son gouvernement prévoit installer 116 000 stations de recharge pour véhicules électriques d’ici à 2030.
Pour y arriver, Québec investira 514 millions sur cinq ans dans ce projet, afin de répondre à la croissance du nombre de voitures électriques en circulation. En gros, l’État souhaite plus de véhicules électriques sur les routes et pour y arriver, elle doit s’assurer que les futurs propriétaires seront séduits par un réseau de recharge invitant et complet.
Et par complet, on sous-entend que le projet ne concerne pas uniquement l’ajout de stations le long des autoroutes ou à l’intérieur de grands espaces de recharge. Le gouvernement Legault souhaite ajouter 600 000 places de stationnement pour véhicules électriques dans les immeubles résidentiels, là où la recharge n’est pas souvent accessible pour les résidents.
« Nous espérons que dans les grandes villes, avec les transports en commun que nous ajoutons, une seule voiture suffira, voire aucune. Dans les zones rurales, nous pensons qu’il sera toujours nécessaire d’avoir au moins une voiture, mais nous voulons que ces voitures soient électriques. »
- François Legault, Premier ministre du Québec
Concernant la répartition et l’emplacement des bornes, le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, y est allé de cette explication : « Il ne s’agit pas d’une répartition régionale dans la mesure où nous sommes en mesure de répondre aux besoins. Ce ne sera pas la même solution à Montréal qu’en région (…) On veut la bonne borne au bon endroit. »
Rien n’a été précisé sur la stratégie de déploiement.
Le Québec souhaite voir deux millions de véhicules électriques sur les routes d’ici à 2030. François Legault a déclaré que cet objectif était réalisable avec l’ajout de nouvelles stations de recharge. Il a souligné que les besoins pour ces deux millions de véhicules étaient déjà pris en compte dans les plans de développement d’Hydro-Québec.
Québec souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre de 37,5 % d’ici à 2030 et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.