Le géant international Magna a finalement mis la main sur un constructeur automobile. Après l’échec des négociations concernant le rachat de Chrysler, Magna s’offre finalement un constructeur européen.
Il est certain que dans le contexte actuel Magna n’est pas au bout de ses peines avec le constructeur, il doit reconstruire pratiquement toute la gamme malgré l’introduction récente de la berline Insigna et de la sous-compacte Astra.
La crise financière frappe très durement l’Europe, l’effet de la prime de la mise à la casse dans certains pays comme l’Allemagne et l’Espagne s’essoufflera à moyen terme replongeant éventuellement le constructeur dans les ventes négatives. Évidemment, Magna ne peut pas se fier à la solidité du marché canadien et encore moins du marché étasunien.
De plus, Magna ne possède pas une majorité d’actions, obligeant minimalement la consultation avec le groupe russe avant de prendre des décisions qui pourraient réorienter Opel et Vauxhall.
Frank Stronach, fondateur de Magna, espère pouvoir construire des voitures au Canada et aux États-Unis, par contre l’absence de marché potentiel diminue les possibilités d’une telle avenue, tout en augmentant les frais de fabrication.
Pour Opel, la nouvelle est bonne, mais beaucoup moins pour de nombreux travailleurs qui devront vivre avec les coupures et fermetures à venir, afin de s’orienter vers la rentabilité. De nombreux sacrifices devront être faits.
La santé financière de Magna International risque de prendre un sérieux coup avec le nombre d’investissements qui devront être faits avant un retour à la rentabilité dans certainement plusieurs années.
Au moins, on peut maintenant dire qu’il y a une entreprise canadienne fabricante de voitures, c’est seulement dommage que personne au pays ne puisse mettre la main sur lesdites voitures, du moins pour le moment.
photo:Magna
Il est certain que dans le contexte actuel Magna n’est pas au bout de ses peines avec le constructeur, il doit reconstruire pratiquement toute la gamme malgré l’introduction récente de la berline Insigna et de la sous-compacte Astra.
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| Opel Insignia |
La crise financière frappe très durement l’Europe, l’effet de la prime de la mise à la casse dans certains pays comme l’Allemagne et l’Espagne s’essoufflera à moyen terme replongeant éventuellement le constructeur dans les ventes négatives. Évidemment, Magna ne peut pas se fier à la solidité du marché canadien et encore moins du marché étasunien.
De plus, Magna ne possède pas une majorité d’actions, obligeant minimalement la consultation avec le groupe russe avant de prendre des décisions qui pourraient réorienter Opel et Vauxhall.
Frank Stronach, fondateur de Magna, espère pouvoir construire des voitures au Canada et aux États-Unis, par contre l’absence de marché potentiel diminue les possibilités d’une telle avenue, tout en augmentant les frais de fabrication.
Pour Opel, la nouvelle est bonne, mais beaucoup moins pour de nombreux travailleurs qui devront vivre avec les coupures et fermetures à venir, afin de s’orienter vers la rentabilité. De nombreux sacrifices devront être faits.
La santé financière de Magna International risque de prendre un sérieux coup avec le nombre d’investissements qui devront être faits avant un retour à la rentabilité dans certainement plusieurs années.
Au moins, on peut maintenant dire qu’il y a une entreprise canadienne fabricante de voitures, c’est seulement dommage que personne au pays ne puisse mettre la main sur lesdites voitures, du moins pour le moment.
photo:Magna