Là où les autres stylistes tentent de concentrer les formes, ceux de Rolls-Royce se complaisent à les étirer.
On sombrerait dans la lourdeur si ces artistes ne se souciaient pas d?incorporer des garnitures de chrome qui parviennent à ciseler l?énorme masse.
De toute façon, l'allure d'une Rolls-Royce est solidement incrustée dans notre imaginaire, grâce à Hollywood et aux sheiks d?Arabie qui l'utilisent pour aller au dépanneur.
Le constructeur n'a qu'à déposer sa légendaire demoiselle Spirit of Ecstasy au sommet de sa non moins légendaire grille pour qu'on révère la bagnole sur-le-champ.
Dans le cas de la Seraph, toutefois, je reverrais les enjoliveurs qui font penser à des bouchons de Coke aplatis.
MÉCANIQUE La Seraph et la Park Ward acceptent un V12 en alliage de 5,4 litres, 24 soupapes et 322 chevaux, alors que la Corniche préfère un V8 de 6,75 litres suralimenté de 325 chevaux.
La transmission automatique à 5 rapports utilise un sélecteur greffé au volant. L'ABS est de mise, de même que le contrôle de la traction et de la stabilité.
Mais qui parviendrait à déstabiliser ces éléphants? L'accélération est surprenante (7,4 secondes pour le 0-100 km/h de la Seraph).
Mais en connaissez-vous beaucoup des proprios de Rolls qui s?amusent à brûler l'asphalte?
À bien y penser, en connaissez-vous beaucoup des proprios de Rolls-Royce?