Les Healey, les sportives abordables
À cette époque, il n'était pas rare de voir des ingénieurs ou des petites firmes s'associer à de grands constructeurs pour produire de superbes sportives. Ainsi, Donald Healey s'est associé à Austin en 1952 pour créer les fameuses Austin Healey. Les premières Healey ont été la série 100 et 100M. Mue d'abord par un 4-cylindres de 2,6 litres, elle est passée au 6-cylindres en 1956. C'est la série 3000 qui est devenue la plus civilisée; elle retenait les lignes classiques de la 100. Produite à plus de 42 000 exemplaires, la dernière grosse Healey de cette période a été la 3000 MKIII présentée ici au salon de Montréal. Son moteur de 2,9 litres développait 150 chevaux et était jumelé à une boîte de vitesses à 4 rapports. Avec une garde au sol de seulement 76,2 millimètres (3 pouces), elle coûtait cher de silencieux. Mais Dieu qu'elle était belle.
Triumph, l'autre grande marque populaire
Si Triumph a connu la gloire dans les années 50 et 60, elle le doit à ses fameuses TR3 et TR4. Fières concurrentes des Austin Healey, les Triumph ont, au départ, été dessinées en Angleterre. Mais Michelotti, dessinateur italien, a créé la TR4 qui a été un succès. De ce modèle dérive les TR5 et les TR6. Les TR7, au design controversé, ont été les dernières Triumph à venir en Amérique. La TR6 présente au salon date de 1973; le dessinateur allemand, Karmann, avait retouché les lignes de la TR4 pour la mettre au goût du jour avec succès. Notre TR6 est mue par un 6-cylindres de 2,5 litres de 152 chevaux jumelé à une boîte à 4 rapports synchronisés.
La plus belle d'entre toutes
Sans contredit, la Jaguar XKE, en version coupé ou cabriolet, constitue encore aujourd'hui l'une des plus belles voitures du monde. Création de Sir William Lyons, les Jaguar XK ont toujours été de brillantes sportives à prix relativement abordable. Elle coûtait un peu plus de la moitié du prix d'une Ferrari, et son habitacle était des plus civilisés. Carrossée par des dessinateurs anglais sous la supervision étroite de Sir Lyons, les XKE ont démontré style et performance. Notre cabriolet date de 1968, propulsée par le fameux 6-cylindres de 4,2 litres.
De nombreuses petites firmes
Le Royaume-Uni est reconnu pour son nombre élevé d'artisans de grande qualité en matière de voitures. Ainsi, on retrouve TVR (Trevor Willkinson) avec des coupés aux allures de bêtes prêtes à bondir. Créée vers les années 47, la firme a souvent changé de mains, mais est restée fidèle aux modèles d'origine. La TVR S2 1990, réplique des TVR M, est mue par un tandem formé d'un V6 Ford de 2,9 litres et d'une boîte à 5 rapports.
H.F.S Morgan fonda sa propre firme au début des années 30. Ses premières voitures n'avaient que trois roues. En 1936, Morgan a lancé sa première sportive à quatre roues. Le style des Morgan n'a pas changé au cours de toutes ces années. La Morgan 1968 4/4 reste fidèle au style de ces Anglaises. Elle a la particularité d'offrir deux places supplémentaires. Ford fournissait les moteurs à 4 cylindres à l'époque; parmi ceux-ci, on retrouve le 1600 cc Cortina de compétition.
photo:Philippe Champoux
À cette époque, il n'était pas rare de voir des ingénieurs ou des petites firmes s'associer à de grands constructeurs pour produire de superbes sportives. Ainsi, Donald Healey s'est associé à Austin en 1952 pour créer les fameuses Austin Healey. Les premières Healey ont été la série 100 et 100M. Mue d'abord par un 4-cylindres de 2,6 litres, elle est passée au 6-cylindres en 1956. C'est la série 3000 qui est devenue la plus civilisée; elle retenait les lignes classiques de la 100. Produite à plus de 42 000 exemplaires, la dernière grosse Healey de cette période a été la 3000 MKIII présentée ici au salon de Montréal. Son moteur de 2,9 litres développait 150 chevaux et était jumelé à une boîte de vitesses à 4 rapports. Avec une garde au sol de seulement 76,2 millimètres (3 pouces), elle coûtait cher de silencieux. Mais Dieu qu'elle était belle.
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| 1966 Austin Healey 3000 MKIII |
Triumph, l'autre grande marque populaire
Si Triumph a connu la gloire dans les années 50 et 60, elle le doit à ses fameuses TR3 et TR4. Fières concurrentes des Austin Healey, les Triumph ont, au départ, été dessinées en Angleterre. Mais Michelotti, dessinateur italien, a créé la TR4 qui a été un succès. De ce modèle dérive les TR5 et les TR6. Les TR7, au design controversé, ont été les dernières Triumph à venir en Amérique. La TR6 présente au salon date de 1973; le dessinateur allemand, Karmann, avait retouché les lignes de la TR4 pour la mettre au goût du jour avec succès. Notre TR6 est mue par un 6-cylindres de 2,5 litres de 152 chevaux jumelé à une boîte à 4 rapports synchronisés.
La plus belle d'entre toutes
Sans contredit, la Jaguar XKE, en version coupé ou cabriolet, constitue encore aujourd'hui l'une des plus belles voitures du monde. Création de Sir William Lyons, les Jaguar XK ont toujours été de brillantes sportives à prix relativement abordable. Elle coûtait un peu plus de la moitié du prix d'une Ferrari, et son habitacle était des plus civilisés. Carrossée par des dessinateurs anglais sous la supervision étroite de Sir Lyons, les XKE ont démontré style et performance. Notre cabriolet date de 1968, propulsée par le fameux 6-cylindres de 4,2 litres.
De nombreuses petites firmes
Le Royaume-Uni est reconnu pour son nombre élevé d'artisans de grande qualité en matière de voitures. Ainsi, on retrouve TVR (Trevor Willkinson) avec des coupés aux allures de bêtes prêtes à bondir. Créée vers les années 47, la firme a souvent changé de mains, mais est restée fidèle aux modèles d'origine. La TVR S2 1990, réplique des TVR M, est mue par un tandem formé d'un V6 Ford de 2,9 litres et d'une boîte à 5 rapports.
H.F.S Morgan fonda sa propre firme au début des années 30. Ses premières voitures n'avaient que trois roues. En 1936, Morgan a lancé sa première sportive à quatre roues. Le style des Morgan n'a pas changé au cours de toutes ces années. La Morgan 1968 4/4 reste fidèle au style de ces Anglaises. Elle a la particularité d'offrir deux places supplémentaires. Ford fournissait les moteurs à 4 cylindres à l'époque; parmi ceux-ci, on retrouve le 1600 cc Cortina de compétition.
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| Morgan 4/4 1600 Competition Duotone 1968 |
photo:Philippe Champoux
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