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Scion tC 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
Des illusions de sportivité
L’habitacle foncé ne sombre heureusement pas dans le maussade grâce au toit ouvrant panoramique qui l’inonde de lumière. Le cockpit honnête et axé sur le conducteur est assez simple… mais pas déplaisant pour autant. Et contre toute attente, elle est libre des cossins genre anime qu’on trouve dans certains modèles japonais visant les jeunes! Les matériaux relèvent définitivement de l’économique : le tissu et les plastiques durs abondent.

Scion tC 2011 intérieur
Le cockpit honnête et axé sur le conducteur est assez simple… mais pas déplaisant pour autant. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

Comme on s’y attendait, elle hérite d’une bonne chaîne sonore, mais la plupart des tuners dignes de ce nom la troqueront immédiatement pour quelque chose qui fera vibrer les fenêtres et généralement rager tout le monde autour d’eux... On trouve toutes les prises USB, MP3 et iPod nécessaires, tout comme un tachymètre et un indicateur de température du moteur.

Encore mieux? Le gros volant charnu et adhérent à base plate. Il se prend merveilleusement en main, et je le convoite de tout mon cœur! Les sièges drapés de tissu sont fermes, pour ne pas dire durs, mais ils offrent tout de même un excellent soutien.

Mes passagers étaient agréablement surpris de constater que la banquette arrière leur permet de s’étirer les jambes, et non seulement soutiennent-ils bien les cuisses, mais ils s’inclinent aussi. On peut les diviser et les rabattre presque complètement, étendant du coup l’espace de chargement déjà vaste. La ligne de toit plongeante limite par contre le dégagement pour la tête à l’arrière, et vos copains devront faire preuve d’une grande souplesse pour s’extirper de la machine…

Au début, j’étais déçue de voir que mon modèle d’essai comprenait une boîte automatique (une option de 1 050 $) au lieu d’un levier manuel combien plus sportif. Mais puisque ma semaine a été parsemée de voyages en ville – où j’ai dû endurer, les dents serrées, l’inévitable bordel routier – elle s’est avérée une vraie bénédiction. La six-vitesses change suavement de rapport et aide la tC à livrer une respectable cote de consommation de 8,9 et 6,3 litres aux 100 km. Or, l’absence de palettes au volant constitue une réelle maladresse chez une marque visant les jeunes, surtout quand on pense que la majorité des acheteurs optera pour l’automatique.

La tC a retenu les services d’un quatre-cylindres de 2,5 litres à DACT produisant 180 ch et 173 pi-lb de couple. Des chiffres qui ne renverseront certainement personne, mais la tC se montre agile et assez rapide quand on l’éperonne. Mais si Scion veut vendre la tC comme un authentique coupé de tuner, espérons que la division TRD la dotera d’un compresseur…

Scion tC 2011 moteur
La tC a retenu les services d’un quatre-cylindres de 2,5 litres à DACT produisant 180 ch et 173 pi-lb de couple. (Photo: Toyota)
Lesley Wimbush
Lesley Wimbush
Expert automobile
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