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Subaru Forester 2.5X Touring 2009 : essai routier (vidéo)

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
L'utilitaire des gens raisonnables
Moteur sans excès
Mais l'acheteur type d'un Forester ne le choisit pas pour arriver premier au prochain feu rouge. Il recherche plutôt un environnement confortable et transformable de même que le sentiment de sécurité que procure la transmission intégrale à prise constante.

Le Forester est agréable à conduire, même lorsqu'il est muni d'une boîte manuelle.

Il apprécie aussi le couple généreux que produit son 4-cylindres atmosphérique à bas et à moyen régimes. Ce qui rend cet utilitaire agréable à conduire dans un trafic dense, même avec la boîte de vitesses manuelle.

Il s'accommode bien, aussi, du ronronnement sourd qu'on remarque à l'accélération. Une caractéristique propre aux moteurs à cylindres opposés horizontalement de Subaru, qui n'a rien d'irritant. C'est tout simplement la signature sonore d'un produit orné de l'ovale bleu, qui représente la Pléiade.

Pas assez de rapports ?
Subaru a choisi d'équiper ses Forester d'une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports ou, sur demande, d'une automatique à 4 rapports. Une décision qualifiée de rétrograde par les passionnés, la mode actuelle (car c'en est une) imposant des boîtes de vitesses ayant plus de rapports. Si cette décision affectait à la hausse la consommation de carburant, compte tenu du gain de poids, la critique me semblerait justifiée. Mais voilà, la cote de consommation du constructeur de 2009 (9 litres aux 100 km de moyenne, avec la boîte manuelle) calque celle de 2008. Et nos essais la confirme à un litre près !

Bien sûr, la boîte manuelle requiert de la douceur. Elle abhorre la rudesse, c'est connu. Du moins, quand on le sait, en l'utilisant comme il se doit, cette boîte de vitesses est agréable à utiliser grâce à un bon étagement des rapports. De plus, son dispositif antirecul « Hill Holder » se révèle pratique quand on met le véhicule en mouvement dans une côte.

La servodirection demeure légère, et un brin de fermeté serait apprécié, surtout à vitesse de croisière sur de longs tronçons d'autoroute. Toutefois, le Forester se révèle particulièrement manoeuvrable grâce à son faible diamètre de braquage de 10,5 mètres. Celui du Ford Escape est de 11,2 mètres.

Le freinage est facile à doser et endurant. Enfin, la suspension a gagné en mollesse et en confort de roulement, mais aux dépens d'un roulis latéral accentué.

La suspension a gagné en mollesse et en confort de roulement.

Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque