Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Subaru Impreza WRX 2006 (Extrait vidéo)

|
Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Ma voiture.
Technique

Que pouvez-vous trouver d'autre sous le capot d'une Subaru que le fameux moteur à 4 cylindres à plat horizontalement opposés de 2,5 litres. Pour dire la vérité, il n'y a que le VUS intermédiaire de Subaru, le B9
Tribeca
, qui n'en est pas équipé. Il y a trois modèles dans la gamme Impreza, et de ce fait, trois versions très différentes. La première, à aspiration naturelle, fait 173 chevaux et 166 livres-pied de couple. Celle de ma WRX d'essai, stimulée par un turbocompresseur, met des sourires sur le visage de son conducteur avec ses 230 chevaux et 235 livres-pied de couple. La dernière, et certainement pas la moindre, la WRX STi, vient déranger les voisinages tranquilles avec rien de moins que 300 chevaux et 300 livres-pied de couple. Le choix de transmissions consiste en une manuelle à 5 rapports ou une automatique à 4 vitesses pour la 2.5i et la WRX, alors que la STi reçoit d'office une manuelle à 6 rapports. Toutes les Subaru sont dotées du système de traction intégrale symétrique, qui constitue une vigile constante des conditions routières. Toutes les Impreza sont équipées de freins à disque aux quatre roues et d'une suspension totalement indépendante.

Sur la route

Les termes "turbo" et "traction intégrale" vont de pair, tout comme un cheval et une calèche, ou comme un Big Mac et des frites. La meilleure
façon d'exploiter la puissance est d'être certain qu'elle soit bien canalisée vers la route. Le système de traction intégrale symétrique de Subaru est un excellent moyen de faire passer ces 230 chevaux vers ses pneus de 17 pouces. Il y a un certain délai quand le moteur tourne à basse vitesse, mais si on passe les rapports à vitesse plus élevée, il est possible de passer outre ce petit ennui. Parlant de passage des vitesses, la pédale d'embrayage est très lourde et la course du levier de vitesses est courte. C'est dans les situations de circulation dense que l'on ressent vraiment cette lourdeur, particulièrement dans les muscles du mollet. C'est le prix à payer pour avoir des composantes mécaniques solides et de haute performance. Je suis prêt à payer ce prix encore et encore.

Les 3 chevaux supplémentaires résultant du passage du moteur de 2 litres à celui de 2,5 litres ne se font pas vraiment ressentir. Ce que l'on ressent davantage, c'est que le moteur est beaucoup plus silencieux. Le 2 litres rugissait beaucoup plus fort, et ça me manque. La puissance est quand même impressionnante. Mes estimations pour le zéro-soixante sont dans les 5,7 à 5,8 secondes. Très rapide, en effet. La consommation d'essence, compte tenu du syndrome de lourdeur du pied droit, fut quand même très raisonnable, à 13 litres aux 100 kilomètres.

J'ai eu l'incroyable opportunité de conduire la voiture lors d'une tempête qui a déversé pas moins de 41 cm de neige sur la région du grand Montréal. J'ai toujours été un grand fan de Subaru et de véhicules à
traction intégrale, mais cette expérience a maintenant confirmé le fait que ma prochaine voiture sera sans aucun doute équipé d'une forme ou d'une autre de transmission intégrale. Ma WRX était aussi chaussée de pneus d'hiver Blizzak, de Bridgestone. Disons simplement que j'ai eu un petit peu trop de plaisir, ce jour-là.

Compte tenu de la nature de cette voiture, le prochain point sur ma liste des favoris sur la WRX, après le turbo et la traction intégrale, est le fait qu'elle vient dénudée de tous ces systèmes électroniques (contrôles de stabilité et de traction), à part les freins ABS. Cela signifie que le conducteur est le seul responsable, avec l'aide de la traction supplémentaire, de la direction où la WRX va se pointer. À mes yeux, il s'agit d'un aspect positif de ce véhicule particulier, à une époque où plusieurs voitures offrent ces systèmes, lesquels ne peuvent être désactivés.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
None