Après un embargo de plusieurs mois, nous pouvons enfin vous parler de la nouvelle boîte automatique à huit rapports du groupe Chrysler. En juin dernier, nous avons eu la chance de la découvrir au centre d'essai du fabricant, à Chelsea dans le Michigan, en conduisant des Chrysler 300 et Dodge Charger 2012.
Bien que les boîtes à huit rapports existent depuis un certain temps chez les marques de luxe étrangères, c'est la première fois qu'une compagnie d'ici en propose une – et dans des voitures beaucoup moins dispendieuses, par surcroît.
Au début, la fameuse boîte de Chrysler lui sera fournie par la société allemande ZF, la même qui produit des transmissions pour Audi et BMW. Toutefois, Chrysler a obtenu les droits en vue de la fabriquer un jour à l'interne.
Pour le moment, elle accompagne exclusivement la plateforme à roues motrices arrière et à moteur V6. Lors de notre journée d'essai, aucun représentant n'a voulu confirmer son éventuelle application dans un véhicule à moteur V8, mais personne ne l'a niée non plus. Avec ce sourire énigmatique propre aux gens de l'industrie automobile, on nous a simplement dit que la boîte à huit rapports était « compatible » avec un V8.
L'économie d'essence s'est avérée la priorité #1 au cours du développement de celle qui porte le nom de code 845RE. Apparemment, elle favorise une consommation moyenne de 10,9 L/100 km pour les deux modèles que nous avons testés, une réduction de plus de 10 % par rapport aux chiffres actuels.
«Aucune autre composante du groupe motopropulseur ne peut offrir une telle amélioration », soutient le responsable de l'ingénierie des systèmes d'entraînement chez Chrysler, Mircea Gradu. Cela s'explique en partie par son format compact et léger. À seulement 80 kilos, la nouvelle boîte de vitesses pèse moins que celle à six rapports et il s'en faut de peu pour qu'elle égale le poids de la boîte à cinq rapports.
La performance peut varier en jouant avec les différents modes proposés – tantôt sport, tantôt économique. Un système de diagnostic de bord peut déterminer si la traction intégrale est nécessaire (via des capteurs d'adhérence et de conditions météo) et désengager automatiquement l'essieu avant lorsque ce n'est pas le cas, rehaussant ainsi l'efficacité énergétique.
La deuxième priorité des ingénieurs était le confort. Plus de rapports et un étagement plus rapproché signifient des transitions quasi imperceptibles.
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| Photo: Chrysler |
Bien que les boîtes à huit rapports existent depuis un certain temps chez les marques de luxe étrangères, c'est la première fois qu'une compagnie d'ici en propose une – et dans des voitures beaucoup moins dispendieuses, par surcroît.
Au début, la fameuse boîte de Chrysler lui sera fournie par la société allemande ZF, la même qui produit des transmissions pour Audi et BMW. Toutefois, Chrysler a obtenu les droits en vue de la fabriquer un jour à l'interne.
Pour le moment, elle accompagne exclusivement la plateforme à roues motrices arrière et à moteur V6. Lors de notre journée d'essai, aucun représentant n'a voulu confirmer son éventuelle application dans un véhicule à moteur V8, mais personne ne l'a niée non plus. Avec ce sourire énigmatique propre aux gens de l'industrie automobile, on nous a simplement dit que la boîte à huit rapports était « compatible » avec un V8.
L'économie d'essence s'est avérée la priorité #1 au cours du développement de celle qui porte le nom de code 845RE. Apparemment, elle favorise une consommation moyenne de 10,9 L/100 km pour les deux modèles que nous avons testés, une réduction de plus de 10 % par rapport aux chiffres actuels.
«Aucune autre composante du groupe motopropulseur ne peut offrir une telle amélioration », soutient le responsable de l'ingénierie des systèmes d'entraînement chez Chrysler, Mircea Gradu. Cela s'explique en partie par son format compact et léger. À seulement 80 kilos, la nouvelle boîte de vitesses pèse moins que celle à six rapports et il s'en faut de peu pour qu'elle égale le poids de la boîte à cinq rapports.
La performance peut varier en jouant avec les différents modes proposés – tantôt sport, tantôt économique. Un système de diagnostic de bord peut déterminer si la traction intégrale est nécessaire (via des capteurs d'adhérence et de conditions météo) et désengager automatiquement l'essieu avant lorsque ce n'est pas le cas, rehaussant ainsi l'efficacité énergétique.
La deuxième priorité des ingénieurs était le confort. Plus de rapports et un étagement plus rapproché signifient des transitions quasi imperceptibles.
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| Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com |