Aménagement intérieur |
| Photo - Antoine Joubert |
Qui aurait dit un jour que l'Avalon se mériterait chez Toyota, le prix de distinction pour la planche de bord la plus originale ? Probablement personne. Par contre, il faut aujourd'hui se rendre à l'évidence et applaudir l'audace des concepteurs, qui ont su jumeler technologie et modernisme à ergonomie et utilisation facile. En dépit du fait que cette grande berline peut recevoir une liste interminable de commandes au poste de conduite, aucune personne ne sera prise en défaut si elle désire utiliser une quelconque fonction. Même votre grand-père, qui se bat toujours avec le four micro-onde et le magnétoscope, s'y adaptera facilement. Le design de cette dernière est également intéressant, et plaît aux amateurs de luxe. Le mariage des boiseries, du chrome, de l'aluminium brossé et de l'éclairage d'ambiance est fort réussi, et apporte une grande touche de noblesse à l'habitacle. À ce niveau, mes seules réticences concernent les boutons servant aux commandes de ventilation, qui me semblent provenir directement de la télécommande de mon téléviseur, et dont l'apparence fait légèrement bon marché.
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| Photo - Antoine Joubert |
En prenant place à bord du véhicule, le conducteur repose sur un siège que je qualifierais de trop confortable. Je m'explique. Lorsque vous prenez place sur votre fauteuil préféré, votre seul objectif est de vous reposer. Hors, lorsqu'on est au volant, le repos n'est sûrement pas la priorité, et certains conducteurs semblent l'oublier. Avec un véhicule comme l'Avalon, la tentation à la détente est malheureusement décuplée, et le conducteur est par conséquent davantage propice aux moments d'inattention. Malgré cela, les sièges avant sont appréciables pour les innombrables réglages électriques, ainsi que pour la présence des supports lombaires. Cela permet d'adopter une position de conduite optimale, d'autant que la voiture est munie d'un volant réglable en hauteur, comme en profondeur. J'ai cependant été déçu de constater que l'Avalon, même la version la plus équipée, ne possède aucun système de mémoire de position du siège du conducteur.
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| Photo - Antoine Joubert |
Plus spacieuse que jamais, l'Avalon propose des places arrière presque dignes d'une limousine. L'espace accordé aux jambes comme à la tête est immense, et le confort de la banquette est encore plus accentué qu'à l'avant. D'ailleurs, cette dernière possède un dossier réglable, dont le degré d'inclinaison permet de s'assoupir sans importunité. Vos passagers passeront donc un merveilleux moment, d'autant plus qu'ils ont droit à des bouches de chauffage ajustables. Seul point négatif, aucun élément chauffant n'est offert pour la banquette arrière, comme c'est le cas avec la Nissan Maxima et la Kia Amanti. Au niveau du coffre, l'Avalon perd cette année 42 litres de capacité de chargement. Ce n'est rien de trop grave, puisque les 408 litres offerts peuvent tout de même avaler trois ou quatre sacs de golf sans broncher.
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| Photo - Antoine Joubert |
Du côté de l'équipement, l'Avalon offre légèrement moins que le modèle précédent, qui était vendu en une seule version toute garnie. Cette année, l'acheteur peut faire un choix plus approprié et combler parfaitement ses besoins. La version XLS de base, vendue légèrement sous la barre des 40 000 $, propose tout de même un nombre impressionnant de caractéristiques de série, comme le toit ouvrant, l'ouvre-porte de garage et l'écran multifonction. En optant pour le groupe B, vous obtiendrez en plus une chaîne audio JBL haute fidélité, les appliques de bois sur le volant et le pommeau du levier de vitesse, ainsi que l'antipatinage et le contrôle de stabilité électronique. Au groupe C s'ajoute ensuite un système de navigation particulièrement efficace, qui demande cependant un supplément de 3 350 $. Finalement, pour 41 800 $, le modèle Touring met l'accent sur l'aspect dynamique avec des phares au xénon, des appliques d'aluminium, un becquet arrière, ainsi que quelques autres détails.