Les deux boîtes de vitesses offertes accomplissent, elles aussi, un boulot exemplaire. Bien adaptée, la boîte automatique à 4 rapports, offerte en option, n'affaiblit pas trop le petit 4-cylindres (1,5 litre) de l'Echo. Quant à la direction, elle est vive et précise, rehaussant ainsi l'agrément de conduite. Une Toyota non affligée d'une direction surassistée, voilà qui mérite d'être souligné !Sans être sportive, l'Echo peut se montrer amusante. Sa stabilité directionnelle surprend, vu la hauteur de cette voiture et ses formes, qui ne semblent guère aérodynamiques. Pourtant, l'Echo ne se montre pas trop sensible au vent.
Pour s'éclater un peu, il est toutefois préférable de choisir la boîte manuelle, qui tire un meilleur parti des 108 chevaux du moteur. Sinon, l'Echo est une berline bien sage, qui demande à être conduite tout aussi sagement.
Le seul point sombre concerne le freinage, qui m'a semblé timide. De plus, les roues se bloquent rapidement, rendant le véhicule instable. Il faut dire qu'on atteint rapidement la limite d'adhérence des pneus. Il n'en demeure pas moins que l'ABS serait le bienvenu, ne serait-ce qu'en option.Pour le reste, la Toyota Echo saura combler les adeptes de la simplicité volontaire, qui savent se contenter de l'essentiel. Malgré ses dimensions réduites, elle propose une habitabilité étonnante, en plus de briller par son confort, sa qualité d'assemblage et son faible appétit en carburant. Tout en assurant ses propriétaires d'une fiabilité exemplaire. Que demander de plus?
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