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Toyota Highlander Hybride 2009 : essai routier

Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Comme une petite grand-mère
La notion de mettre un système hybride sur un utilitaire semble tout à fait logique, peut-être même plus que sur une petite voiture car l’économie de carburant devient vraiment considérable. En plus, cela nous permet de nous déculpabiliser d’utiliser un aussi gros véhicule.

Le système fonctionne en plusieurs temps, lors des accélérations modérées jusqu’à 40 km/h en mode électrique, en croisière en mode conjoint, en décélération et freinage pour la recharge, et finalement en mode électrique lors des manœuvres de recul. Cet ensemble d’utilisation permet une consommation moyenne de l’ordre de 8 litres au 100 km, considérant le format, c’est très impressionnant.

À cela il faut ajouter que lors du démarrage et en période d’attente, le moteur thermique est complètement à l’arrêt. Il n’y a pas plus de bruit émis par le Highlander qu’un pacemaker. Ce point est d’autant plus vrai que le niveau d’insonorisation et d’isolation est très élevé.

Les autres composantes mécaniques sont typiques à Toyota, on ne parle pas ici d’une Celica, donc de véritables somnifères. La suspension est souple mais permet un bon confort tout en donnant l’impression d’être dans un véhicule beaucoup plus petit. La transmission automatique est très discrète avec des changements de rapports à peine perceptibles.

La suspension est souple mais permet un bon confort.

La traction intégrale fait un très bon travail, il faut cependant être conscient que ce n’est pas un utilitaire sport au même sens que Jeep ou Land Rover, c’est beaucoup plus tranquille. Cependant en situation hivernale, le système est assez efficace pour sécuriser un peu plus la conduite.

La direction est comme un foyer pour aînés, à minuit, ça dort. Celle-ci ne donne aucune sensation et la crémaillère à assistance électromagnétique ne fait rien pour aider la cause. Les freins, qui servent également à la recharge des batteries, sont bien, mais il ne faut pas en abuser.

Compétition
Le Highlander hybride est presque seul dans son créneau si ce n’est de la compétition maison avec le Lexus RX 450h (à partir de 58 900 $). Mercedes-Benz sera un joueur hybride dès l’an prochain avec le ML400 hybride (environ 65 000 $), pour le moment l’offre de Mercedes-Benz vient avec le ML320 BlueTEC 4MATIC (à partir de 61 400 $). BMW offre le X5 xDrive35d à partir de 62 200 $ et Volkswagen offre le Touareg 2 TDI Comfortline à partir de 48 975 $. Le Highlander hybride débute à 42 315 $.

Conclusion

Le Highlander est un très bon véhicule qui peut nous montrer de belles leçons de vie comme l’économie. Malheureusement, tout est tellement aseptisé que l’agrément est inexistant. C’est dommage car les qualités sont nombreuses.


photo:Matthieu Lambert
Toyota Highlander 2009
toyota highlander 2009
Toyota Highlander 2009
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Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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