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Toyota Venza V6 TI 2011 : essai routier

Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
Un multisegment/familiale qui sert d'agréable navette
Toyota, c'est connu, privilégie la douceur et l'efficacité sur la route au détriment des sensations de conduite. J'ai donc été agréablement surprise par le comportement dynamique du Venza à traction intégrale. Même s'il emprunte sa plateforme à la Camry, je l'ai senti beaucoup plus solide et stable dans les virages et sur chaussée accidentée.

Sous le capot se trouve un robuste V6 de 3,5 litres qui développe 268 chevaux et un couple de 246 livres-pied. Ce moteur m'a vraiment impressionnée par sa puissance généreuse qui coule comme du beurre. Je ne dirais pas que le Venza mérite l'étiquette de sportif, mais il ne déçoit aucunement quand vient le temps de dépasser sur l'autoroute.

Toyota Venza 2011 moteur
Sous le capot se trouve un robuste V6 de 3,5 litres qui développe 268 chevaux et un couple de 246 livres-pied. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

Le V6 fait équipe avec une boîte automatique à six rapports qui n'hésite jamais dans ses actions. Il y a cependant un prix à payer pour cette belle performance, mon exemplaire ayant brûlé 12,9 litres d'essence aux 100 kilomètres. Un quatre-cylindres de 182 chevaux alimente la version d'entrée de gamme, mais puisque sa consommation n'est guère plus faible, le gros moteur représente un meilleur choix.

La direction à assistance électrique s'avère plus communicative que celle de nombreux modèles Toyota. Par contre, elle m'a encore paru déconnectée de la route. Je l'ai néanmoins trouvée assez légère et rapide pour me frayer un chemin dans le trafic congestionné sans avoir l'impression de conduire un poids lourd.

Entassés comme dans une canne de sardines, le Venza m'a plu par son aisance dans les espaces restreints du stationnement du centre commercial en dépit de son gabarit imposant. Agile dans ce genre de situations, il se montre relativement facile à manœuvrer et à insérer entre les BMW, Audi et Mercedes... sans oublier assez chic et sophistiqué pour ne pas avoir l'air d'un péquenaud parmi l'élite.

Pour reculer, toutefois, c'est l'horreur. Est-ce écrit quelque part que plus le centre commercial est huppé, plus les conducteurs agissent en kamikazes? Heureusement que je disposais d'une caméra de recul pour éviter les riches dames désinvoltes, plus intéressées par leur cellulaire que leur volant.

Plus tard dans la semaine, une bonne amie à moi et sa fille m'ont accompagnée dans un resto thaïlandais, puis au cinéma pour voir le film « Mes meilleures amies ». Nous avons éclaté de rire lorsqu'un autre conducteur de Venza nous a klaxonné amicalement. J'ai déjà été témoin de pareils gestes de fraternité au volant de certaines marques de luxe, mais un Toyota?

Toyota Venza 2011 vue côté droit
La direction à assistance électrique s'avère plus communicative que celle de nombreux modèles Toyota. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)
Lesley Wimbush
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