Aménagement intérieur |
| Photo - Antoine Joubert |
Les personnes qui critiquaient la position centrale de l'instrumentation dans l'Echo, auront les mêmes commentaires à l'égard de la Yaris. Personnellement, je ne vois pas où est le problème, car la lecture des cadrans est on ne peut plus facile. Cependant, je déplore le fait que la voiture soit toujours dépourvue d'un indicateur de température du moteur. Pour le reste, la planche de bord est inondée de compartiments de rangement, encore plus que dans l'Echo, ce qui tient du miracle. Les trois commandes rotatives du système de ventilation, placées en ligne de façon verticale, sont aussi originales que simples à utiliser. L'ergonomie parfaite s'applique en fait à l'ensemble de l'habitacle, qui reçoit des accoudoirs moulés à même les portières, au bout desquels logent les commandes électriques des glaces et du verrouillage. Côté équipement, on dénote l'absence d'une possibilité d'un régulateur de vitesse et d'un toit ouvrant. La version RS se veut évidemment la plus cossue, tandis que la CE se contente d'offrir le strict minimum, avec un volant inclinable.
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| Photo - Antoine Joubert |
Selon les gens de Toyota, la Yaris est 10 % plus spacieuse que sa devancière. Quelques heures passées à l'observer sous toutes ses coutures m'ont permis de confirmer ces dires. Il est incroyable de penser qu'une si petite voiture peut être aussi spacieuse. Derrière le volant, le conducteur est beaucoup plus à l'aise que dans plusieurs compactes. L'espace accordé aux jambes, aux bras, ainsi qu'à la tête, est franchement étonnant. À l'arrière, deux passagers bénéficient d'un espace fort convenable, à tous les niveaux. Dans la version RS, qui se distingue notamment par des sièges plus enveloppants et par une banquette arrière divisée, les passagers arrière ont la possibilité d'augmenter leur espace vital, grâce à une assise coulissante. Avec cette dernière, il est donc possible d'augmenter l'espace cargo, normalement minuscule, ou d'offrir plus de confort à ses occupants. Génial !
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
Retravaillé pour offrir plus de couple à bas régime ainsi qu'une puissance plus linéaire, le petit moteur 1,5 litre est toujours présent sous le capot de la Yaris. Franchement, un peu plus de puissance aurait été appréciable, mais il faut se rappeler que la voiture est une sous-compacte à vocation économique. Sur la route, le moteur émane une sonorité intéressante, et propose une belle plage d'accélération. Les reprises sont convenables, mais ne vous permettront cependant pas d'être trop téméraire. Le moteur se jumelle à une boîte manuelle à cinq rapports, qui brille par une grande précision. Elle peut bien sûr être remplacée par une automatique à quatre rapports. Qu'importe la combinaison choisie, la
consommation d'essence est lilliputienne. Il faut considérer environ 6,5 litres aux 100 kilomètres avec la boîte manuelle, et à peine plus avec l'automatique.
