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Toyota Yaris 2006 (Extrait vidéo)

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Fougueuse et indulgente envers le portefeuille

Fougueuse et indulgente envers le portefeuille

Le prix de l'essence est peut-être descendu à un niveau stable, mais il ne sera jamais aussi bas qu'il y a trois ans. Conséquence directe: l'économie d'essence est plus que jamais un critère d'achat important pour les consommateurs. L'industrie s'est adaptée et offre maintenant des voitures très économes qui s'avèrent de plus en plus alléchantes.

L'une d'entre elles, la Toyota Yaris 2006, est l'objet de l'essai routier de la semaine. Cette sous-compacte est un nouveau modèle fraîchement arrivé au Canada avec comme mission de remplacer l'Echo Hatchback. Il faut savoir que cette dernière était connue sous le nom de Yaris ailleurs dans le monde. Elle constitue l'entrée de gamme de Toyota et sa cote de popularité auprès des Québécois ne cesse de grimper.

À titre informatif, précisons d'entrée de jeu que le prix de détail suggéré par le fabricant est de 13 580 $. La version supérieure coûte un peu moins de 20 000 $ avec les options. J'ai fait l'essai d'une RS équipée de la transmission manuelle à cinq vitesses et de l'ensemble d'options B; son prix de vente est de 18 815 $.

Esthétique

Pour le moment, la Yaris est disponible en deux formats de hatchback, soit trois portes et cinq portes. Une berline à quatre portes devrait également faire son entrée, bien que son nom ne sera peut-être pas Yaris. Visuellement, la voiture m'apparaît tout simplement mignonne; j'adore son allure européenne. Pour tout vous dire, j'ai l'impression de rouler sur l'avenue des Champs-Élysées quand j'en vois une. Personnellement, j'irais jusqu'à dire qu'elle est la meilleure création de l'histoire des studios de design de Toyota.

La Yaris n'est pas adorable qu'à l'extérieur; son habitacle est bien configuré et particulièrement fonctionnel. Les cadrans, situés au centre du tableau de bord, sont faciles à consulter. La seule lacune est l'absence d'un indicateur de température extérieure. Il y a certes un témoin lumineux pour la température du moteur, qui s'éteint graduellement dès que celui-ci est pleinement fonctionnel, mais plusieurs conducteurs auraient sans doute préféré connaître la température extérieure.

Les commandes de la climatisation prennent la forme de trois gros boutons rotatifs. Rien de spectaculaire là-dedans, dites-vous, mais sachez que leur disposition à la verticale sort assez de l'ordinaire. Par ailleurs, le tableau de bord regorge tellement de compartiments de rangement qu'il est difficile de savoir quoi en faire. Je n'arrive pas à trouver une autre voiture qui offre autant de possibilités. D'après mon calcul, il y a 11 endroits dans lesquels on peut ranger des objets et des bouteilles, incluant les compartiments intégrés aux portières.

L'espace pour les passagers est incroyablement abondant pour une voiture sous-compacte. Le plus gros point négatif est la petitesse du coffre: avec les dossiers de la banquette relevés, seulement deux ou trois sacs de voyage peuvent être logés. Tous les sièges sont relativement confortables, bien que les coussins à l'avant ne supportent pas suffisamment les cuisses. De plus, j'ai trouvé étrange la présence de deux commandes pour les serrures électriques, soit une sur la portière et l'autre sur la console, entre les deux sièges avant.

Mécanique

Le coeur de cette petite citadine est un moteur à quatre cylindres de 1,5 litre qui développe 106 chevaux et un couple de 103 lb-pi. La transmission standard est une manuelle à cinq vitesses et celle en option est une automatique à quatre vitesses. Au niveau des freins, on retrouve des disques à l'avant et des tambours à l'arrière. La direction à crémaillère est assistée, tandis que la suspension est indépendante à l'avant et semi-indépendante (essieu rigide) à l'arrière.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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