Fougueuse et indulgente envers le portefeuille
L'une d'entre elles, la Toyota Yaris 2006, est l'objet de l'essai routier de la semaine. Cette sous-compacte est un nouveau modèle fraîchement arrivé au Canada avec comme mission de remplacer l'Echo Hatchback. Il faut savoir que cette dernière était connue sous le nom de Yaris ailleurs dans le monde. Elle constitue l'entrée de gamme de Toyota et sa cote de popularité auprès des Québécois ne cesse de grimper.
À titre informatif, précisons d'entrée de jeu que le prix de détail suggéré par le fabricant est de 13 580 $. La version supérieure coûte un peu moins de 20 000 $ avec les options. J'ai fait l'essai d'une RS équipée de la transmission manuelle à cinq vitesses et de l'ensemble d'options B; son prix de vente est de 18 815 $.
Esthétique
La Yaris n'est pas adorable qu'à l'extérieur; son habitacle est bien configuré et particulièrement fonctionnel. Les cadrans, situés au centre du tableau de bord, sont faciles à consulter. La seule lacune est l'absence d'un indicateur de température extérieure. Il y a certes un témoin lumineux pour la température du moteur, qui s'éteint graduellement dès que celui-ci est pleinement fonctionnel, mais plusieurs conducteurs auraient sans doute préféré connaître la température extérieure.
L'espace pour les passagers est incroyablement abondant pour une voiture sous-compacte. Le plus gros point négatif est la petitesse du coffre: avec les dossiers de la banquette relevés, seulement deux ou trois sacs de voyage peuvent être logés. Tous les sièges sont relativement confortables, bien que les coussins à l'avant ne supportent pas suffisamment les cuisses. De plus, j'ai trouvé étrange la présence de deux commandes pour les serrures électriques, soit une sur la portière et l'autre sur la console, entre les deux sièges avant.
Le coeur de cette petite citadine est un moteur à quatre cylindres de 1,5 litre qui développe 106 chevaux et un couple de 103 lb-pi. La transmission standard est une manuelle à cinq vitesses et celle en option est une automatique à quatre vitesses. Au niveau des freins, on retrouve des disques à l'avant et des tambours à l'arrière. La direction à crémaillère est assistée, tandis que la suspension est indépendante à l'avant et semi-indépendante (essieu rigide) à l'arrière.