Pour la deuxième fois de son histoire, la marque des deux millions de véhicules neufs vendus au Canada a été atteinte au cours d’une année. Cependant, pour la première fois depuis 10 ans, le marché canadien a été témoins d’une baisse de ses ventes annuelles. Concrètement, le recul a été de 1,9 % par rapport à 2017 alors que 2 003 506 véhicules ont été vendus.
La dernière fois qu’une baisse avait été enregistrée, c’était en 2009. Au cœur de la crise financière, le marché de l’auto canadien avait été durement touché avec un affaissement de 11 % au chapitre des ventes.
Pour en revenir à l’année qui vient de se terminer, le mois de décembre a été particulièrement difficile avec une chute de 6,5 % lorsque comparé avec le même exercice en 2017. Les experts s’entendent pour expliquer le phénomène par les différents problèmes politiques et économiques qui affectent notre continent, y compris une hausse des taux d’intérêt.
Parallèlement, avec une croissance qui s’est étalée sur une décennie, un ralentissement est inévitable à un certain moment donné.
Quant aux produits qui ont le mieux performés, on retrouve deux habitués des premières positions dans leurs catégories respectives, soit la Honda Civic dans le segment des automobiles et le Ford F-150 dans celui des camionnettes. D’ailleurs, les performances de celui-ci font qu’encore une fois, Ford est le constructeur qui a livré le plus de véhicules (297 902) au pays en 2018.
Pour ce qui est de la proportion de ventes de camions et de VUS par rapport aux voitures, l’écart s’est une fois de plus accentué entre les deux alors que 70,1 % des modèles écoulés sur notre territoire l’an dernier appartenaient au premier groupe. En 2017, le ratio était de 68,6 %.
Tôt ou tard, les choses vont se stabiliser pour l’auto qui ne peut voir sa descente aux enfers se poursuivre éternellement.
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