Lafayette, Indiana — Il est rare qu'on puisse pénétrer à l'intérieur d'une compagnie pour voir comment sont fabriqués ses produits, qu'on parle de chaussures, de téléviseurs ou d'automobiles. J'ai justement eu cette chance récemment lorsque Subaru Indiana Automotive (SIA) a invité des journalistes à visiter l'une des meilleures usines nord-américaines du constructeur japonais, notamment pour découvrir la chaîne de montage de la toute nouvelle Subaru Legacy 2015.
Berceau de la Subaru Outback (et de la Toyota Camry jusqu'en 2016), SIA a une capacité de production mensuelle de 20 500 véhicules, dont 13 000 portent l'emblème de Subaru. En 2013, 271 583 unités sont sorties de l'usine et ce nombre pourrait dépasser 300 000 l'an prochain.
Un mode de vie
Plus qu'une usine, SIA est un vaste complexe où tout a été pensé : garderies, centre de loisirs, séances d'entraînement pour les employés, réserve naturelle, etc. Le site est bien entretenu et spectaculaire. Travailler ici, c'est y vivre, si l'on peut dire — une sorte de village, en fait.
L'intérieur de l'usine est un labyrinthe de corridors, de couloirs pour vélos (comme ceux à 3 roues avec un panier à l'arrière pour transporter du matériel de travail ou des effets personnels), de tableaux d'affichage et de salles pour manger, se changer ou décompresser. Comme dans une machine bien huilée, tout est soigné et fonctionne à merveille.
Clairement, la fierté des ouvriers se transpose dans chaque véhicule produit par SIA. Les conditions de travail ont été mises en place et adaptées pour le bien-être de tous. Ainsi, à moins qu'ils s'acquittent d'une tâche hautement spécialisée qui exige une certification ou une formation, les ouvriers ne peuvent pas travailler à un même poste pendant plus de 2 heures. Un système de rotation contribue à éviter la fatigue non seulement physique, mais aussi mentale (la routine tue!).
Le souci de l'environnement
SIA est l'une des seules usines d'assemblage en Amérique du Nord certifiée « Zéro déchet ». Tout y est recyclé, réutilisé et revalorisé. Même les conteneurs qui servent à expédier des pièces aux concessionnaires sont réutilisés. Idem pour les morceaux de polystyrène dans les emballages. On les réutilise en moyenne 15 fois, ce qui est remarquable.
Au milieu de la piste d'essai ovale se trouve un petit lac où vivent des grands hérons. Il n'est pas rare d'apercevoir des coyotes dans les environs, de même qu'une foule d'autres créatures.
L'importance de l'origine
Pour une fois, j'ai eu l'occasion de voir d'où provient la voiture que j'essaie. Je ne parle pas du cerveau des designers et des ingénieurs, ni des bureaux et coffres-forts des dirigeants, mais plutôt des mains des hommes et des femmes de classe moyenne qui travaillent fort et qui ont à cœur la marque Subaru.
SIA est une véritable institution, profondément enracinée dans la communauté de Lafayette, dévouée à protéger l'environnement et à produire des véhicules fiables... pour des gens qui prennent la route sans jamais vraiment se demander comment tout ça est possible.
Berceau de la Subaru Outback (et de la Toyota Camry jusqu'en 2016), SIA a une capacité de production mensuelle de 20 500 véhicules, dont 13 000 portent l'emblème de Subaru. En 2013, 271 583 unités sont sorties de l'usine et ce nombre pourrait dépasser 300 000 l'an prochain.
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| Photo: Subaru |
Un mode de vie
Plus qu'une usine, SIA est un vaste complexe où tout a été pensé : garderies, centre de loisirs, séances d'entraînement pour les employés, réserve naturelle, etc. Le site est bien entretenu et spectaculaire. Travailler ici, c'est y vivre, si l'on peut dire — une sorte de village, en fait.
L'intérieur de l'usine est un labyrinthe de corridors, de couloirs pour vélos (comme ceux à 3 roues avec un panier à l'arrière pour transporter du matériel de travail ou des effets personnels), de tableaux d'affichage et de salles pour manger, se changer ou décompresser. Comme dans une machine bien huilée, tout est soigné et fonctionne à merveille.
Clairement, la fierté des ouvriers se transpose dans chaque véhicule produit par SIA. Les conditions de travail ont été mises en place et adaptées pour le bien-être de tous. Ainsi, à moins qu'ils s'acquittent d'une tâche hautement spécialisée qui exige une certification ou une formation, les ouvriers ne peuvent pas travailler à un même poste pendant plus de 2 heures. Un système de rotation contribue à éviter la fatigue non seulement physique, mais aussi mentale (la routine tue!).
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| Photo: Subaru |
Le souci de l'environnement
SIA est l'une des seules usines d'assemblage en Amérique du Nord certifiée « Zéro déchet ». Tout y est recyclé, réutilisé et revalorisé. Même les conteneurs qui servent à expédier des pièces aux concessionnaires sont réutilisés. Idem pour les morceaux de polystyrène dans les emballages. On les réutilise en moyenne 15 fois, ce qui est remarquable.
Au milieu de la piste d'essai ovale se trouve un petit lac où vivent des grands hérons. Il n'est pas rare d'apercevoir des coyotes dans les environs, de même qu'une foule d'autres créatures.
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| Photo: Subaru |
L'importance de l'origine
Pour une fois, j'ai eu l'occasion de voir d'où provient la voiture que j'essaie. Je ne parle pas du cerveau des designers et des ingénieurs, ni des bureaux et coffres-forts des dirigeants, mais plutôt des mains des hommes et des femmes de classe moyenne qui travaillent fort et qui ont à cœur la marque Subaru.
SIA est une véritable institution, profondément enracinée dans la communauté de Lafayette, dévouée à protéger l'environnement et à produire des véhicules fiables... pour des gens qui prennent la route sans jamais vraiment se demander comment tout ça est possible.
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