La question à 100 000$
Au-delà de ces histoires de logo, de dérive de la marque et des autres considérations mercatiques, que vaut la Phaeton sur la route? Son esthétique est élégante mais assez conventionnelle. Très typée Volkswagen dans ses traits, elle pourrait passer pour une grosse Passat. Voilà d'ailleurs l'un des éléments injustes quand on aborde un marché qui ne vous est pas familier. Quand Mercedes présente la Classe E, on la qualifie de petite Classe S; quand Volkswagen présente la Phaeton, on pense à la Passat. Dur, dur! Nous n'aurons droit qu'à la version à empattement allongé en Amérique du Nord. L'augmentation de 120 millimètres profite logiquement aux seuls passagers arrière.
Le premier moteur est un V8 de 4,2 litres (le même que l'Audi A8) développant 335 chevaux et accouplé à une boîte de vitesses Tiptronic à 6 rapports. Mais le plat de résistance est un W12, issu de l'accouplement de deux VR6, de 6 litres développant 420 chevaux, ce qui en fait, en passant, le moteur le plus puissant jamais monté dans une Volkswagen de série. Cette mécanique reçoit, quant à elle, une boîte Tiptronic à 5 rapports. Ces deux moteurs envoient leur puissance à la route par l'intermédiaire d'une transmission intégrale 4MOTION (équipée d'un différentiel central Torsen). Ces moteurs se distinguent plus par leur souplesse que par leur puissance pure, mais permettent malgré tout de maintenir les 250 km/h en toute décontraction, sur l'autobahn évidemment. Toutes les Phaeton reçoivent une suspension pneumatique avec ajustement automatique de l'assiette et de l'amortissement, un contrôle de pression des pneus et un radar de stationnement (avant et arrière, très pratique).
L'intérieur est tout simplement remarquablement fini. Il y a du bois partout : même les aérateurs sont recouverts de volets en bois, qui se rétractent électriquement quand le besoin de ventilation se fait sentir (un peu gadget quand même...). Qualité des plastiques et du cuir, assemblage et ergonomie des commandes (dont le système multimédia) n'appellent aucun reproche. Difficile de ne pas trouver une bonne position de conduite puisque les sièges se règlent électriquement selon 12 (V8) et 18 (W12) directions. De plus, ils sont chauffants, climatisés et même massants (W 12).
Au-delà de ces histoires de logo, de dérive de la marque et des autres considérations mercatiques, que vaut la Phaeton sur la route? Son esthétique est élégante mais assez conventionnelle. Très typée Volkswagen dans ses traits, elle pourrait passer pour une grosse Passat. Voilà d'ailleurs l'un des éléments injustes quand on aborde un marché qui ne vous est pas familier. Quand Mercedes présente la Classe E, on la qualifie de petite Classe S; quand Volkswagen présente la Phaeton, on pense à la Passat. Dur, dur! Nous n'aurons droit qu'à la version à empattement allongé en Amérique du Nord. L'augmentation de 120 millimètres profite logiquement aux seuls passagers arrière.
Le premier moteur est un V8 de 4,2 litres (le même que l'Audi A8) développant 335 chevaux et accouplé à une boîte de vitesses Tiptronic à 6 rapports. Mais le plat de résistance est un W12, issu de l'accouplement de deux VR6, de 6 litres développant 420 chevaux, ce qui en fait, en passant, le moteur le plus puissant jamais monté dans une Volkswagen de série. Cette mécanique reçoit, quant à elle, une boîte Tiptronic à 5 rapports. Ces deux moteurs envoient leur puissance à la route par l'intermédiaire d'une transmission intégrale 4MOTION (équipée d'un différentiel central Torsen). Ces moteurs se distinguent plus par leur souplesse que par leur puissance pure, mais permettent malgré tout de maintenir les 250 km/h en toute décontraction, sur l'autobahn évidemment. Toutes les Phaeton reçoivent une suspension pneumatique avec ajustement automatique de l'assiette et de l'amortissement, un contrôle de pression des pneus et un radar de stationnement (avant et arrière, très pratique).
L'intérieur est tout simplement remarquablement fini. Il y a du bois partout : même les aérateurs sont recouverts de volets en bois, qui se rétractent électriquement quand le besoin de ventilation se fait sentir (un peu gadget quand même...). Qualité des plastiques et du cuir, assemblage et ergonomie des commandes (dont le système multimédia) n'appellent aucun reproche. Difficile de ne pas trouver une bonne position de conduite puisque les sièges se règlent électriquement selon 12 (V8) et 18 (W12) directions. De plus, ils sont chauffants, climatisés et même massants (W 12).