À l'arrière, on peut obtenir, à la place de la banquette, deux sièges séparés par une imposante console centrale : on se prend alors pour un ministre! L'équipement est complet, et il est toujours possible d'aller puiser dans la liste des options pour personnaliser sa voiture.
Conformément aux annonces de Volkswagen, la Phaeton est plus une voiture de chauffeur. Moins agile sur les petites routes que sa cousine A8 (qui profite des avantages de l'aluminium lui conférant un avantage de poids de près de 360 kilos, ça compte), elle est cependant une voiture très neutre et tire naturellement un grand avantage de la transmission intégrale.
Au final, pour répondre à la question à 100 000$, oui la Phaeton est une voiture plutôt bien née dont les caractéristiques techniques et d'équipement sont susceptibles de séduire l'acheteur haut de gamme. Mais la marche est haute, très haute. Le marché jugera... "Le cas de la TDI
Quelques-uns d'entre nous ont eu la chance d'essayer la version diesel (40 % des ventes de Phaeton en Europe), équipée d'un V10 de 5 litres qui développe la puissance de 313 chevaux (spécifications européennes) mais, surtout, un couple hallucinant de 552 livres-pied à 2000 tr/min (soit plus qu'une Dodge Viper!). Voici un moteur qui n'a quasiment plus de diesel que le nom. On entend encore légèrement le bruit typique à l'extérieur, mais à l'intérieur, point de bruit ni de vibrations. Et quelles performances : les 100 km/h sont atteints en 6,9 secondes et le kilomètre est abattu en 26,5 secondes! Sans oublier une consommation moyenne qui tourne autour des 12 litres aux 100 km. Pas mal pour une berline de ce gabarit! C'est le moteur dont aurait réellement besoin Volkswagen pour différencier sa Phaeton et aller chercher une clientèle décalée. La bonne nouvelle? Volkswagen pense sérieusement à l'exporter en Amérique si le Touareg équipé du même moteur remporte un certain succès.