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Volvo S60 T6 AWD 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Une Volvo... d'enfer? Oui monsieur!
Bref, il s’agit de la Volvo la plus diabolique depuis la P1800, du moins à mon avis. L’habitacle nous est également familier, mais un brin plus osé aussi. Le tableau de bord, un modèle de style et de fonctionnalité, présente un bloc non négligeable de minuscules commandes pour la chaîne audio et autres systèmes en plein cœur de la console centrale. On doit s’y attarder assez longtemps au début, mais elles se laissent apprivoiser. Une fois la plupart des réglages établis, les commandes redondantes sur le volant s’avèrent des outils idéaux.

L’habitacle nous est également familier, mais un brin plus osé aussi. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Depuis des décennies, Volvo est reconnue pour ses incroyables sièges. En effet, les places de la S60 sont presque identiques à celles de la XC70 de première génération, eux-mêmes une évolution des sièges de la 850, débarquée en 1993. Ils sont confortables, voire orthopédiques. La banquette arrière, tout aussi douillette, accueille deux adultes.

On a beau « diaboliser » une voiture par l’esthétique, lorsqu’on se trouve derrière le volant, ses performances doivent se montrer à la hauteur des attentes ainsi meublées. Je constate avec enchantement que la S60 ne déçoit pas. Les premiers adjectifs auxquels je pense spontanément? Agilité et souplesse extrêmes. Même qu’elle se manie comme les C30 et S40 auraient dû.

Et voilà où je voulais en venir. Les Volvo n’ont jamais été vives ou « allumées » sur la route. Comparée à toutes les autres Volvo que j’ai conduites au fil des ans, celle-ci avale les courbes et réagit avec la dextérité d’un athlète olympique, une gracieuseté de la direction assistée réglable. En un mot, j’adore! Même au réglage le plus tendu, la direction s’avère légère à basse vitesse et se raffermit imperceptiblement à mesure qu’on accélère. Pour moi, le réglage moyen représente le compromis idéal. Une dernière chose : le diamètre de braquage est énorme. Il faut en tenir compte dans les endroits restreints.

Côté moteur, la T6 joint l’acte à la parole. Le six-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres crache 300 ch et 325 pi-lb de couple. Entre la transmission intégrale et le moulin, une boîte automatique à six rapports s’occupe de distribuer la puissance. La voiture projette ses 1 700 kilos de 0 à 100 km/h en un peu plus de six secondes, moins d’une demi-seconde moins vite que la S60 R précédente. On peut espérer que la prochaine R développe au moins 375 ch, si elle venait à voir le jour… Les dépassements se révèlent un jeu d’enfant : la boîte recule d’une couple de vitesses et vlan! On est parti!

Le six-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres crache 300 ch et 325 pi-lb de couple. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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