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| Photo - Antoine Joubert |
Même s'ils manquent légèrement de support latéral, les sièges avant procurent aux occupants un confort digne des rois. Je vous jure, le seul fait de prendre place sur l'un d'eux donne envie de voyager pendant des semaines. Bien installé, le conducteur trouve facilement une bonne position de conduite, et bénéficie de suffisamment d'espace pour chacune des parties de son anatomie. À l'arrière, les passagers jouissent du même confort douillet que ceux qui prennent place à l'avant. La banquette peut accueillir deux adultes ou trois enfants, qui devront cependant se disputer pour partager le seul porte-verre disponible. L'espace utilitaire, qui peut bien sûr être agrandi en abaissant les dossiers de la banquette, est similaire en terme d'espace à celui de l'Audi Allroad. Seule l'ouverture plus grande du hayon s'avère être un avantage sur sa rivale germanique. Fait intéressant, ceux qui possèdent un chien seront heureux d'apprendre que Volvo offre en équipement de série, un filet relativement robuste qui sépare le compartiment utilitaire du reste de l'habitacle.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
La Cross Country profite du même moteur cinq cylindres turbocompressé de 2,5 litres, qui équipe certaines versions des S60, V70, S80 et XC90. Développant 208 chevaux, il offre des performances acceptables, qui sont toutefois insuffisantes pour le conducteur chevronné. D'une sonorité particulière, le moteur offre cependant un généreux couple de 236 lb-pi à seulement 1500 tr/min. Cela se traduit par des reprises plutôt rapides, et donc une grande facilité lors des dépassements. Quant au traditionnel sprint du 0-100 km/h, il s'effectue en 9,6 secondes. La boîte automatique à cinq rapports, qui se veut d'ailleurs la seule disponible, est principalement axée sur le confort. Donc, les passages de vitesse se font en douceur, et sans même que le conducteur le réalise. Côté consommation, il faut s'attendre à une moyenne se situant entre 11 et 11,5 litres aux 100 kilomètres, si votre pied n'est pas trop lourd.
Comportement routier et éléments mécaniques |
| Photo - Antoine Joubert |
Au départ, je m'attendais à convoiter une voiture au tempérament légèrement plus sportif. Il est évident que la garde au sol élevée et que les pneus à gros flancs ne favorisent pas la tenue de route, mais j'aurais espéré avoir droit à des amortisseurs moins souples. Pour une conduite relaxe sur des routes de campagne, c'est très bien, mais le tangage et le roulis sont trop prononcés pour permettre un quelconque tempérament sportif. Fort heureusement, Volvo a corrigé ce problème en offrant un groupe d'options qui comprend le châssis actif « 4C », qui se traduit notamment par un raffermissement des amortisseurs. Dès lors, l'agrément de conduite est rehaussé, et la prise de roulis diminue de façon considérable. Sur la route, la voiture offre tout le confort souhaité ainsi qu'une excellente insonorisation. La direction d'une grande précision contribue à une belle stabilité routière, mais le diamètre de braquage élevé rendent difficiles les manoeuvres de stationnement et les virages en U. Parmi les points à améliorer, on dénote une trop faible puissance de freinage, ainsi que des essuie-glace à capteur de pluie qui fonctionnent plus ou moins bien.
