Selon moi, il y a quelques années, une personne chez BMW a rêvé à l'extinction complète des familiales et à un mépris sans précédent envers les VUS. Cet individu, qui avait probablement aperçu une Mercedes-Benz Classe R dans un stationnement ou reçu son 4 % de Honda après avoir dessiné la Crosstour, s'est imaginé une époque et un monde où des véhicules à la polyvalence limitée et au faible sex appeal deviendraient hautement prisés. Il ou elle avait peut-être vu juste, mais ce n'est ni la bonne époque, ni le bon monde.
La BMW Série 5 Gran Turismo essuie les critiques depuis son lancement en tant que prototype au Salon de l'auto de Genève 2009. Injustement ou non, cette «berline d'activités sportives» n'a jamais remporté et ne remportera jamais de prix d'excellence en matière de design ou de désirabilité.
Elle a sans doute été destinée aux consommateurs à la recherche d'un véhicule nouveau et original, comme ces jeunes citadins riches et branchés, mais le coup de foudre ne s'est pas produit. D'ailleurs, BMW Canada a vendu seulement 223 unités (sur un total de 2382 Série 5) au cours de sa première année complète sur le marché. En comparaison, l'utilitaire X5 a trouvé 262 preneurs uniquement en janvier 2011. Désolé, mais on ne peut vraiment pas parler d'un succès – même si BMW m'a demandé de spécifier que la version à traction intégrale n'a été lancée qu'en octobre dernier. Apparemment, la Série 5 GT xDrive fera bondir les ventes. C'est à voir...
Le plus triste dans toute cette histoire, c'est que globalement, l'étrange créature du fabricant bavarois n'est pas mauvaise du tout. Je m'explique.
Si vous ne désirez pas passer incognito, la GT vous fera plaisir en tournant beaucoup de têtes dans votre direction. Vous aurez plusieurs regards, mais pas d'admiration, juste de confusion. Dans la plupart des cas, on vous lancera des flèches inquisitrices. En revanche, si les critiques commencent à trop pleuvoir, vous pouvez sortir un as de votre jeu en pointant l'emblème de BMW à l'avant – un signe évident de richesse et de réussite. Le design servira de point de départ à la conversation.
La BMW Série 5 Gran Turismo essuie les critiques depuis son lancement en tant que prototype au Salon de l'auto de Genève 2009. Injustement ou non, cette «berline d'activités sportives» n'a jamais remporté et ne remportera jamais de prix d'excellence en matière de design ou de désirabilité.
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| Si vous ne désirez pas passer incognito, la GT vous fera plaisir en tournant beaucoup de têtes dans votre direction. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Elle a sans doute été destinée aux consommateurs à la recherche d'un véhicule nouveau et original, comme ces jeunes citadins riches et branchés, mais le coup de foudre ne s'est pas produit. D'ailleurs, BMW Canada a vendu seulement 223 unités (sur un total de 2382 Série 5) au cours de sa première année complète sur le marché. En comparaison, l'utilitaire X5 a trouvé 262 preneurs uniquement en janvier 2011. Désolé, mais on ne peut vraiment pas parler d'un succès – même si BMW m'a demandé de spécifier que la version à traction intégrale n'a été lancée qu'en octobre dernier. Apparemment, la Série 5 GT xDrive fera bondir les ventes. C'est à voir...
Le plus triste dans toute cette histoire, c'est que globalement, l'étrange créature du fabricant bavarois n'est pas mauvaise du tout. Je m'explique.
Si vous ne désirez pas passer incognito, la GT vous fera plaisir en tournant beaucoup de têtes dans votre direction. Vous aurez plusieurs regards, mais pas d'admiration, juste de confusion. Dans la plupart des cas, on vous lancera des flèches inquisitrices. En revanche, si les critiques commencent à trop pleuvoir, vous pouvez sortir un as de votre jeu en pointant l'emblème de BMW à l'avant – un signe évident de richesse et de réussite. Le design servira de point de départ à la conversation.
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| Apparemment, la Série 5 GT xDrive fera bondir les ventes. C'est à voir... (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |