C'est la semaine officieuse du Bronco chez Auto123, alors que nous passons en essai trois versions différentes du populaire VUS , dont deux nouvelles variantes ! Aujourd'hui, nous vous présentons notre premier essai routier du Ford Bronco Everglades 2022. Demain, nous nous attaquerons au Raptor, et mercredi, nous monterons dans la version Wildtrak à deux portes. Attachez vos ceintures !
Saint-Jean, Nouveau-Brunswick — Le Ford Bronco, sur le plan conceptuel, est absolument génial. Le style aux allures rétro, l’ampleur de la gamme, les capacités hors route, les accessoires livrables, les configurations possibles, tout est au poil.
Ce qui ne l’est pas, c’est l’exécution. Dans l’histoire, ce Bronco 2.0 s’inscrit sur la liste des modèles qui ont raté leur entrée sur le marché. Et qu’on ne blâme pas la pandémie cette fois ; elle ne peut quand même pas être tenue responsable de vices de conception et d’une qualité de construction qui laisse à désirer.
En fait, le problème est plus profond chez Ford et la compagnie devra y remédier. Et plus tôt que tard ; les bourdes s’accumulent à un rythme alarmant.
Voilà, c’est dit. Vous savez maintenant que le Bronco est à prendre avec des pincettes. Comme boîte à surprise, il est difficile de trouver mieux.
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Maintenant, concentrons-nous sur ce qu’il y a de positif, soit l’arrivée de deux nouvelles variantes au sein de la gamme. Cela porte leur nombre à huit, sans compter l’ensemble Sasquatch qui a tout pour transformer l’ADN d’un modèle. Pour vous rafraîchir la mémoire, la famille compte sur le Bronco de base, puis sur les propositions Big Bend, Black Diamond, Outerbacks, Badlands, Wildtrack, Everglades et Raptor, les deux dernières étant les « petites nouvelles ». (Et sans tenir compte des éditions héritages ajoutées pour 2023).
À la fin du mois d’août, nous sommes allés faire un tour au Nouveau-Brunswick pour les mettre à l’essai. Considérant qu’on s’adresse à deux bibittes différentes, tout ce qui concerne la déclinaison Raptor pourra être trouvé ici. Le présent billet se concentre sur le modèle Everglades.
La base
Cette nouvelle version Everglades prend vie à partir du modèle Black Diamond. Ce dernier propose, de série, le système de gestion de terrain G.O.A.T (Go Over Any Terrain), des jantes de 17 pouces ceinturées de pneus tout-terrain de 32 pouces, des plaques de protection, un plancher caoutchouté avec bouchons pour le drainage, des sièges en vinyle de qualité militaire, ainsi que trois crochets pour le remorquage ; deux à l’avant, un à l’arrière.
Le modèle Black Diamond peut recevoir deux groupes d’options. Le premier sert une foule de commodités comme le démarrage à distance, l’accès sans clef, des sièges avant chauffants, le système Co-Pilot 360, les feux de croisement automatiques, ainsi que les alertes pour les angles morts et la circulation transversale arrière, notamment. L’autre groupe livrable, c’est l’ensemble Sasquatch qui propose des roues de 35 pouces, des différentiels pouvant être verrouillés de façon électronique, une garde au sol plus élevée et des arches de roues plus proéminentes, entre autres choses.
C’est d’importance, car le modèle Everglades est livré de série avec ces deux ensembles. À ces derniers, il ajoute la version à sept modes de conduite du système G.O.A.T, un treuil signé WARN, des pneus de 35 pouces pensés pour la boue, un pare-chocs modulaire plus résistant à l’avant, un plancher lavable, un tuba, ainsi que des graphiques singuliers sur les flancs.
Il faut l’avouer, le résultat final est intéressant et attrayant.
Des outils spécifiques
La version Everglades est immédiatement reconnaissable grâce à deux éléments qui sautent aux yeux ; le treuil et le tuba. Ces deux caractéristiques, aussi, trahissent sa vocation.
Dans le premier cas, Ford fait confiance à un treuil de marque WARN. Sa capacité est de 10 000 livres, ce qui fait que rien ne devrait lui résister en condition d’utilisation hors route. Quantité de tests ont été menés afin de valider son efficacité et sa durabilité, y compris des scénarios de collision. On nous a bien sûr fait une démonstration en tirant un Bronco enfoncé dans la boue, mais il ne fallait pas s’attendre à rien d’autre qu’une réussite.
Concernant le tuba, rien de plus classique que le bon vieux truc pour permettre au moteur de respirer lorsque son approvisionnement naturel en air se trouve menacé alors qu’on traverse un obstacle d’eau. Ce qui est intéressant, c’est qu’on a conçu une narine additionnelle munie de deux ouvertures interchangeables ; l’une devant, l’autre derrière. Les plaques que chacune contient sont de conception différente. La première, régulière, est composée de lamelles et laisse passer ce qu’on pourrait appeler de l’air pur. La deuxième est grillagée. Ainsi, si l’on se trouve dans un endroit où des débris pourraient se retrouver dans le tuba, cette deuxième ouverture agit comme filtre pour s’assurer que seul l’air puisse se rendre au moteur.