SAN FRANCISCO, Californie - On est tombé sur un véhicule qui ressemble à son prédécesseur autant que je ressemble à Brad Pitt. Par contre, tout comme Brad, le Ford Escape 2013 est certainement destiné à une carrière météorique couronnée de plusieurs prix.
Une marche haute
On peut affirmer sans se tromper, deux millions de Ford Escape vendus à l'appui, que ce VUS compact a sorti la marque à l'ovale bleu de sa misère.Bien que la version 2012 a beaucoup à offrir, elle a perdu du terrain face au CR-V de Honda et au Sportage de Kia.
Ford a vu l'importance de partir du bon pied lorsqu'il est question de nouveaux véhicules, et a appliqué ses leçons à l'ensemble de sa gamme mondiale, le nouveau Escape ne faisant pas exception à la règle. C'est pourquoi on rompt avec la tradition « camion rudimentaire » des générations précédentes.
Étant donné que l'industrie automobile se compose à 30% de véhicules du genre VUS compact/multisegments, Ford avait tout intérêt à ne pas rater la marche en présentant son nouveau Escape. Alors, est-ce qu'on peut dire mission accomplie?
Allons voir.
Plusieurs améliorations
Les formes plus aérodynamiques du nouveau Escape ont sans aucun doute contribué à faire baisser la consommation d'essence de 4,7 L/100km. C'est une des raisons qui font du Escape un exemple à suivre actuel et prochain, selon l'avis de Ford.
On a aussi fait appel à la technologie EcoBoost pour économiser du carburant, à une direction assistée électronique, à des pneus à faible résistance au roulement et à une grille frontale qui peut se fermer - histoire de ne pas prendre dans le vent.
La tenue de route bénéficie quant à elle d'un système à rouage intégral intelligent et au dispositif Curve Control. « Intelligent » signifiant que la puissance est répartie selon l'adhérence disponible. Par exemple, tout en avant, ou tout en arrière (ou toute combinaison entre ces deux extrêmes), si le terrain le demande.
Et le transfert se fait à la vitesse de l'éclair, sans à-coups pour les occupants du véhicule.
Ce n'est pas tout. L'ambiance contribue également à améliorer l'Escape, sans pour autant faire augmenter le prix - le modèle de base coûte 200 $ de moins. Le toit ouvrant panoramique est le meilleur de sa catégorie, la cabine presque parfaitement insonorisée et la finition sans pareil.
On en a donc plus pour son argent, ce qui, du point de vue du consommateur, est toujours une bonne chose. Mais peu importe ce que la fiche technique raconte, ce qui compte vraiment c'est l'impression de conduite. J'étais donc impatient d'essayer l'Escape et son quatre-cylindres EcoBoost.
EcoBoost plutôt que V6
Peut-être l'Escape ne vient-il plus avec un moteur V6, mais ne sous-estimez pas sa capacité de remorquage pour autant. La capacité de remorquage de 1 588 kg (3 500 lb) du I4 EcoBoost de 2,0 L surclassent encore et toujours ceux ses rivaux. Peu d'entres eux peuvent afficher 240 chevaux et 270 livres-pied de couple.
Si l'économie d'essence compte plus à vos yeux que la capacité de remorquage, le I4 EcoBoost de 1,6 L produisant 178 chevaux est pour vous. En configuration traction, il déclassera sans problème les 9,5L (ville) et 6,7L (combinée) au 100km du modèle 2,0 L.
C'est tout ce qu'on peut dire de la consommation parce que les chiffres du 1,6 L n'ont pas encore été publiés.
On sait par contre que les deux moteurs sont couplés à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports.
Après avoir été longuement renseignés au sujet nouvel Escape, mon co-pilote et moi avons grimpé à bord de notre véhicule, le modèle Titanium à rouage intégral, et nous nous sommes dirigés vers les collines au nord de San Francisco.
Le 2,0 L optionnel sous le capot, raffiné et musclé - nous a étonné tous les deux. Rien qu'à l'entendre, on se doute de son potentiel, et pourtant il ne fait pas beaucoup de bruit, discret comme il est.
C'est donc réellement le moteur de choix pour ceux qui peuvent se le mettre. Vu le cuir sur lequel nous étions assis, les 37 499 $ qu'il en coûterait pour cette version n'étaient pas une surprise. Pour le bien de la science, notre analyse s'est donc tournée vers le plus humble modèle SE à traction.
Même privé de ses parures de chrome et de cuir, la solidité du nouvel Escape est évidente - surtout dans les virages où l'ensemble travaille en parfaite harmonie. J'ai eu beau pousser le véhicule au-delà des limites habituelles pour ce genre de machine, je n'ai pas pu le prendre en défaut.
Le nouvel Escape est donc plus athlétique, plus confortable et plus docile que ses ancêtres, peu importe quel modèle vous choisissez. Peut-être la version SE (26 899 $), avec laquelle nous avons conclu notre essai, était-elle un peu décevante, bien que remarquablement équipée pour le prix : elle partageait plusieurs qualités du Titanium, mais ses performances s'en éloignaient et le punch des 240 chevaux manquait cruellement.
Mot de la fin
Nul doute à savoir si Ford a raison d'investir dans le part du marché que se taillent les VUS et autres multisegments. Les acheteurs qui cherchent à la fois plus de volume de chargement et une consommation d'essence à la baisse sont de plus en plus nombreux.
Pour ces gens, le nouveau Ford Escape est un candidat sérieux à considérer lorsqu'ils partiront en quête d'une nouvelle auto.
Alors... mission accomplie? Je dirais que oui, sans l'ombre d'une hésitation. Je dirais que Ford a flairé « la grosse affaire. »
Une marche haute
On peut affirmer sans se tromper, deux millions de Ford Escape vendus à l'appui, que ce VUS compact a sorti la marque à l'ovale bleu de sa misère.Bien que la version 2012 a beaucoup à offrir, elle a perdu du terrain face au CR-V de Honda et au Sportage de Kia.
Ford a vu l'importance de partir du bon pied lorsqu'il est question de nouveaux véhicules, et a appliqué ses leçons à l'ensemble de sa gamme mondiale, le nouveau Escape ne faisant pas exception à la règle. C'est pourquoi on rompt avec la tradition « camion rudimentaire » des générations précédentes.
Étant donné que l'industrie automobile se compose à 30% de véhicules du genre VUS compact/multisegments, Ford avait tout intérêt à ne pas rater la marche en présentant son nouveau Escape. Alors, est-ce qu'on peut dire mission accomplie?
Allons voir.
Le nouvel Escape est donc plus athlétique, plus confortable et plus docile que ses ancêtres, peu importe quel modèle vous choisissez. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com) |
Plusieurs améliorations
Les formes plus aérodynamiques du nouveau Escape ont sans aucun doute contribué à faire baisser la consommation d'essence de 4,7 L/100km. C'est une des raisons qui font du Escape un exemple à suivre actuel et prochain, selon l'avis de Ford.
On a aussi fait appel à la technologie EcoBoost pour économiser du carburant, à une direction assistée électronique, à des pneus à faible résistance au roulement et à une grille frontale qui peut se fermer - histoire de ne pas prendre dans le vent.
La tenue de route bénéficie quant à elle d'un système à rouage intégral intelligent et au dispositif Curve Control. « Intelligent » signifiant que la puissance est répartie selon l'adhérence disponible. Par exemple, tout en avant, ou tout en arrière (ou toute combinaison entre ces deux extrêmes), si le terrain le demande.
Et le transfert se fait à la vitesse de l'éclair, sans à-coups pour les occupants du véhicule.
Ce n'est pas tout. L'ambiance contribue également à améliorer l'Escape, sans pour autant faire augmenter le prix - le modèle de base coûte 200 $ de moins. Le toit ouvrant panoramique est le meilleur de sa catégorie, la cabine presque parfaitement insonorisée et la finition sans pareil.
On en a donc plus pour son argent, ce qui, du point de vue du consommateur, est toujours une bonne chose. Mais peu importe ce que la fiche technique raconte, ce qui compte vraiment c'est l'impression de conduite. J'étais donc impatient d'essayer l'Escape et son quatre-cylindres EcoBoost.
La tenue de route bénéficie d'un système à rouage intégral intelligent et au dispositif Curve Control. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com) |
EcoBoost plutôt que V6
Peut-être l'Escape ne vient-il plus avec un moteur V6, mais ne sous-estimez pas sa capacité de remorquage pour autant. La capacité de remorquage de 1 588 kg (3 500 lb) du I4 EcoBoost de 2,0 L surclassent encore et toujours ceux ses rivaux. Peu d'entres eux peuvent afficher 240 chevaux et 270 livres-pied de couple.
Si l'économie d'essence compte plus à vos yeux que la capacité de remorquage, le I4 EcoBoost de 1,6 L produisant 178 chevaux est pour vous. En configuration traction, il déclassera sans problème les 9,5L (ville) et 6,7L (combinée) au 100km du modèle 2,0 L.
C'est tout ce qu'on peut dire de la consommation parce que les chiffres du 1,6 L n'ont pas encore été publiés.
On sait par contre que les deux moteurs sont couplés à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports.
Après avoir été longuement renseignés au sujet nouvel Escape, mon co-pilote et moi avons grimpé à bord de notre véhicule, le modèle Titanium à rouage intégral, et nous nous sommes dirigés vers les collines au nord de San Francisco.
Le 2,0 L optionnel sous le capot, raffiné et musclé - nous a étonné tous les deux. Rien qu'à l'entendre, on se doute de son potentiel, et pourtant il ne fait pas beaucoup de bruit, discret comme il est.
C'est donc réellement le moteur de choix pour ceux qui peuvent se le mettre. Vu le cuir sur lequel nous étions assis, les 37 499 $ qu'il en coûterait pour cette version n'étaient pas une surprise. Pour le bien de la science, notre analyse s'est donc tournée vers le plus humble modèle SE à traction.
Le 2,0 L optionnel sous le capot, raffiné et musclé - nous a étonné tous les deux. (Photo: Ford) |
Même privé de ses parures de chrome et de cuir, la solidité du nouvel Escape est évidente - surtout dans les virages où l'ensemble travaille en parfaite harmonie. J'ai eu beau pousser le véhicule au-delà des limites habituelles pour ce genre de machine, je n'ai pas pu le prendre en défaut.
Le nouvel Escape est donc plus athlétique, plus confortable et plus docile que ses ancêtres, peu importe quel modèle vous choisissez. Peut-être la version SE (26 899 $), avec laquelle nous avons conclu notre essai, était-elle un peu décevante, bien que remarquablement équipée pour le prix : elle partageait plusieurs qualités du Titanium, mais ses performances s'en éloignaient et le punch des 240 chevaux manquait cruellement.
Mot de la fin
Nul doute à savoir si Ford a raison d'investir dans le part du marché que se taillent les VUS et autres multisegments. Les acheteurs qui cherchent à la fois plus de volume de chargement et une consommation d'essence à la baisse sont de plus en plus nombreux.
Pour ces gens, le nouveau Ford Escape est un candidat sérieux à considérer lorsqu'ils partiront en quête d'une nouvelle auto.
Alors... mission accomplie? Je dirais que oui, sans l'ombre d'une hésitation. Je dirais que Ford a flairé « la grosse affaire. »
Concurrents à considérer
Essais routiers et évaluations
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Consommateurs
Ford Escape 2013