Vous travaillez fort pour gagner votre vie, bâtir une carrière, acheter une maison et fonder une famille. En même temps, vous aimez profiter des fins de semaines pour vous évader. Vous désirez donc un véhicule qui peut emprunter n'importe quel chemin à tout moment de l'année, en plus d'assouvir vos besoins de confort et de raffinement.
Que faire? Acheter un VUS de luxe, bien sûr!
Je ne parle pas des modèles prétentieux et hautains qui aiment parader sur l'autoroute et faire croire qu'ils ont des qualités hors route. Je parle des 4x4 sophistiqués et performants qui vous enveloppent de riche cuir et de fines boiseries tout en vous conduisant jusqu'au fond des bois ou au sommet de la montagne.
Prenons par exemple le Mercedes-Benz G 550 2013. Son style ne plaît pas à tout le monde; moi-même, j'avais l'habitude de le trouver grossier et peu attrayant. Puis, un jour, j'en ai conduit un dans trois pieds de boue glissante et j'ai réalisé qu'il s'agissait du plus merveilleux VUS au monde.
Il a eu la vie dure, croyez-moi. Des escarpements rocheux, des dunes de sable, des sentiers jonchés de troncs d'arbres, des champs remplis de bosses... je suis passée partout.
Oui, je sais, il coûte plus de 100 000 $. Voyez-vous, les 4x4 de luxe aiment se salir autant que les autres. La question est : oserez-vous leur permettre?
En testant la nouvelle Classe G 2013 de Mercedes-Benz, plusieurs journalistes et moi avons eu l'occasion d'affronter des sentiers et des terrains très accidentés. Via une radio CB, chaque conducteur pouvait entendre les instructions du guide concernant la vitesse, le rapport de boîte et la trajectoire à adopter. On nous a également avertis (à plus d'une reprise) de faire attention aux branches et aux autres obstacles en bordure qui risqueraient d'égratigner les flancs de nos précieux véhicules.
Ceci m'a amenée à réfléchir : ces robustes VUS sont capables d'en prendre, encore faut-il le vouloir. Dans l'affirmative, le coût pour réparer les dommages peut éclipser le plaisir qu'on a ressenti au volant.
J'ai été très impressionnée par les prouesses du Mercedes-Benz G 550 et des autres versions de la Classe G 2013. Cependant, je ne suis pas sûre que ces véhicules serviront vraiment aux fins que le constructeur avait en tête. C'est beau de montrer à des journalistes qu'un 4x4 peut surmonter de grosses ornières, des pentes de 70 degrés et des marécages glissants, mais c'est beaucoup plus difficile de convaincre les acheteurs qui ont payé le gros prix d'en faire autant.
Présentement, Mercedes-Benz n'offre pas de cours de conduite hors route, ce qui est dommage. Les clients ordinaires apprécieraient et bénéficieraient grandement de conseils pour maximiser le potentiel de leur VUS tout en le gardant en bon état, par exemple comprendre le verrouillage des différentiels ou simplement relever la suspension.
Rouler hors des sentiers battus exige non seulement du courage et des nerfs d'acier, mais aussi de la précision et une excellente connaissance des limites du véhicule – exactement comme conduire une voiture sur une piste de course.
Que faire? Acheter un VUS de luxe, bien sûr!
Je ne parle pas des modèles prétentieux et hautains qui aiment parader sur l'autoroute et faire croire qu'ils ont des qualités hors route. Je parle des 4x4 sophistiqués et performants qui vous enveloppent de riche cuir et de fines boiseries tout en vous conduisant jusqu'au fond des bois ou au sommet de la montagne.
Prenons par exemple le Mercedes-Benz G 550 2013. Son style ne plaît pas à tout le monde; moi-même, j'avais l'habitude de le trouver grossier et peu attrayant. Puis, un jour, j'en ai conduit un dans trois pieds de boue glissante et j'ai réalisé qu'il s'agissait du plus merveilleux VUS au monde.
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| Photo: Miranda Lightstone |
Il a eu la vie dure, croyez-moi. Des escarpements rocheux, des dunes de sable, des sentiers jonchés de troncs d'arbres, des champs remplis de bosses... je suis passée partout.
Oui, je sais, il coûte plus de 100 000 $. Voyez-vous, les 4x4 de luxe aiment se salir autant que les autres. La question est : oserez-vous leur permettre?
En testant la nouvelle Classe G 2013 de Mercedes-Benz, plusieurs journalistes et moi avons eu l'occasion d'affronter des sentiers et des terrains très accidentés. Via une radio CB, chaque conducteur pouvait entendre les instructions du guide concernant la vitesse, le rapport de boîte et la trajectoire à adopter. On nous a également avertis (à plus d'une reprise) de faire attention aux branches et aux autres obstacles en bordure qui risqueraient d'égratigner les flancs de nos précieux véhicules.
Ceci m'a amenée à réfléchir : ces robustes VUS sont capables d'en prendre, encore faut-il le vouloir. Dans l'affirmative, le coût pour réparer les dommages peut éclipser le plaisir qu'on a ressenti au volant.
J'ai été très impressionnée par les prouesses du Mercedes-Benz G 550 et des autres versions de la Classe G 2013. Cependant, je ne suis pas sûre que ces véhicules serviront vraiment aux fins que le constructeur avait en tête. C'est beau de montrer à des journalistes qu'un 4x4 peut surmonter de grosses ornières, des pentes de 70 degrés et des marécages glissants, mais c'est beaucoup plus difficile de convaincre les acheteurs qui ont payé le gros prix d'en faire autant.
Présentement, Mercedes-Benz n'offre pas de cours de conduite hors route, ce qui est dommage. Les clients ordinaires apprécieraient et bénéficieraient grandement de conseils pour maximiser le potentiel de leur VUS tout en le gardant en bon état, par exemple comprendre le verrouillage des différentiels ou simplement relever la suspension.
Rouler hors des sentiers battus exige non seulement du courage et des nerfs d'acier, mais aussi de la précision et une excellente connaissance des limites du véhicule – exactement comme conduire une voiture sur une piste de course.
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| Photo: Miranda Lightstone |