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Mitsubishi Eclipse GT-P 2009 : essai routier

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Charles Renny
Je trouve ça amusant que Mitsubishi ait dans sa palette une couleur appelée «Jaune soleil». Il y a quelques années, personne n’aurait songé à acheter une voiture d’une telle couleur parce qu’elle attirerait trop l’attention. Or, les temps ont changé et il semble que bien des gens veulent tout faire pour ne plus passer inaperçus.

Tout en courbes, elle séduit par son capot qui trace une belle ligne arrondie vers le pare-brise.

Évidemment, la couleur n’est pas le seul élément distinctif de l’Eclipse 2009. Sa carrosserie a tellement des allures sportives et racées qu’on mériterait presque de recevoir une contravention même quand elle est garée. Tout en courbes, elle séduit par son capot qui trace une belle ligne arrondie vers le pare-brise. De là se forme un arc qui part dans une autre direction pour chapeauter l’habitacle et s’adoucir en tombant vers l’arrière. Pendant ce temps, les flancs sont marqués par des courbes saillantes au niveau des passages de roues et des portes. Même la vitre de ces dernières courbe de bas en haut.

L’espace entre les panneaux m’a paru un peu large à première vue mais, après inspection, il demeure toujours constant. En fait, aux endroits où du plastique rencontre du métal, l’interstice est un tantinet plus grand; quand il s’agit d’une rencontre métal avec métal, il reste plutôt mince.

Si vous pensez que la Mitsubishi Eclipse est une simple boulevardière, vous serez vite ramené à la raison en constatant le rendement du V6 de 3,8 litres à distribution variable sous le capot. Celui-ci développe 265 chevaux par l’entremise d’une boîte manuelle à six rapports (comme dans mon modèle d’essai) ou d’une automatique à cinq rapports. Afin d’aider la puissance à parvenir plus efficacement aux roues avant, le constructeur a ajouté une barre de renfort qui relie les deux tourelles d’amortisseur en passant par le panneau arrière du compartiment moteur.

Comme il s’agit d’une traction avant, le système antipatinage joue un rôle crucial lorsque toute la cavalerie est déchaînée. La voiture est à peine plus rapide avec l’antipatinage désactivé, mais il faut être assez adroit pour contrôler l’effet de couple excessif qui en résulte alors. Même sur une chaussée asphaltée non propice aux dérapages, l’Eclipse va glisser d’environ un demi-mètre sur le côté si l’une des roues commence à patiner.

Fait assez intéressant, lorsque je lançais violemment la voiture dans les virages et que j’en sortais en force, l’effet de couple disparaissait de l’équation. Une fois ma trajectoire de courbe bien déterminée, l’Eclipse gardait le cap à moins que je modifie ma vitesse. Elle s’est montrée amusante et facile à conduire au neuf dixième de la limite.

Cela dit, j’ai encore plus apprécié les balades à environ la moitié de sa capacité. Je me la coulais douce sur la route, sachant que je pouvais accélérer à tout moment dans ma voie ou dépasser par la gauche sans problème. Les kilomètres s’enfilent à un rythme amusant quand on conduit l’Eclipse de la sorte.

Celui-ci développe 265 chevaux par l’entremise d’une boîte manuelle à six rapports ou d’une automatique à cinq rapports.
Charles Renny
Charles Renny
Expert automobile
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