Québec, Québec – Qu’est-ce que cette nouvelle petite voiture, offerte dans une gamme de couleurs pour le moins particulière?! C’est le nouveau produit de Mitsubishi nommé Mirage. En effet, lors de son lancement nord-américain qui a eu lieu au Salon de l’auto de Montréal en janvier dernier, on l’appelait « la nouvelle petite voiture ». Le nom Mirage a été confirmé quelques semaines plus tard.
Si vous êtes un connaisseur de la marque, vous avez remarqué que le nom Mirage avait déjà été utilisé en Amérique du Nord, plus particulièrement aux États-Unis, et désignait un modèle complètement différent. Son équivalence canadienne était la Dodge Colt. Pourquoi utiliser ce nom à nouveau? Pour profiter de la réputation qu’avait la Mirage à l’époque et parce que, il faut l’avouer, les frais associés à reprendre un nom déjà existant sont beaucoup moins élevés.
Le parcours préparé par les organisateurs était un mélange de ville et d’autoroute. C’est par une belle journée ensoleillée, en bouclant le tour de l’île d’Orléans, qu’on a pu se familiariser avec cette nouvelle sous-compacte. Des modèles à boîte manuelle et automatique à variation continue étaient disponibles.
Qu’est-ce qu’une Mitsubishi Mirage
Sous-compacte 5 portes, cette nouvelle Japonaise est fabriquée à Laem Chebang, en Thaïlande. Elle est déjà disponible dans plusieurs pays, sous le nom de Mirage. Seule l’Europe a décidé de lui conférer le nom de Space Star.
Ce 5e véhicule de Mitsubishi vise principalement les acheteurs d’un premier véhicule neuf. Elle est axée sur l’efficacité et la facilité de conduite.
Prix et caractéristiques de la Mitsubishi Mirage
Trois déclinaisons seront disponibles. La ES de base, offerte avec la banquette arrière rabattable 60/40, la connexion USB/iPod et l’antidémarreur pour seulement 12 498$. Avec la transmission à variation continue, le prix augmente de 1200$, soit 13 698$.
La version SE est un peu mieux équipée. Le climatiseur, les phares antibrouillard, les jantes en alliage et les sièges avant chauffants sont quelques-unes de ses caractéristiques. Il faudra débourser 15 398 $ pour la boîte manuelle et 16 598 $ pour l’automatique.
Finalement, la déclinaison SE Groupe commodité se vend à compter de 15 898 $ (boîte manuelle), et inclut le régulateur de vitesse, le système Bluetooth et le volant gainé de cuir.
La motorisation 3 cylindres de 1,2 litre n’est pas habituelle au Canada. Elle livre 74 chevaux et le même nombre de livres/pied de couple. À première vue, cette puissance est insuffisante. Lorsqu’on inclut la masse du véhicule dans l’équation, on obtient un ratio puissance/poids légèrement plus avantageux que la Chevrolet Spark. Évidemment, les accélérations sur la route prennent du temps, mais on y arrive!
En théorie, sa consommation moyenne se situe à 4,9 L/100 km avec la boîte CVT et à 5,3 L/100 km avec la manuelle, données très similaires à ce que l’on obtient avec une hybride.
Mitsubishi s’est efforcée à offrir une sous-compacte la plus sécuritaire possible. On y retrouve 7 coussins gonflables. De plus, les systèmes de sécurité active tels le contrôle de la stabilité et la répartition électronique du freinage sont inclus dans toutes les versions. La carrosserie RISE (Reinforced Impact Safety Evolution), plus résistante, permet d’alléger la voiture et de diminuer les conséquences en cas de collision.
Conduire la Mitsubishi Mirage : il ne faut pas s’attendre à trop
En général, les voitures de ce segment n’offrent pas beaucoup de plaisir au volant. La Mirage n’y fait pas exception. La nouvelle boîte CVT 7, qui utilise une technologie équivalente à 14 rapports, est totalement axée sur l’économie de carburant. Le régime-moteur très bas demande sans doute une période d’adaptation. Lorsqu’on décélère, les révolutions descendent à un point tel que l’on croit que le moteur s’éteindra. Mais non, juste à temps, il reprend vie…!
Avec la transmission manuelle à 5 vitesses, les révolutions sont beaucoup plus hautes, raison pour laquelle on n’obtient pas une consommation aussi avantageuse. En plus d’une course très longue, l’embrayage ne travaille pas de façon fluide.
Les accélérations franches sont rugueuses. Au contraire, lorsqu’on roule à vitesse constante, l’habitacle devient très silencieux, surtout avec la boîte automatique.
La direction assistée électriquement s’ajuste en fonction de la vitesse du véhicule. Les freins, à disque à l’avant et à tambour à l’arrière, s’avèrent efficaces. Les suspensions, pour leur part, sont à peu près l’équivalent des autres citadines du marché, soit pas très sophistiquées.
Finalement, la position de conduite est haute. Du haut de mes 5'1", j’étais bien contente de ne pas en mesurer 6! Le volant, inclinable et non-télescopique, permet d’obtenir une position correcte.
Intérieur (trop ?) simple, spacieux, plutôt confortable
Un des buts de la compagnie demeure d’offrir aux acheteurs une expérience facile, voire rudimentaire. Le système audio suit cette mentalité. Les quelques touches du radio sont larges et accessibles. Il ne faut pas aspirer à trop de technologie. On ne peut malheureusement pas apparenter ce système aux écrans tactiles des Chevrolet Spark ou Nissan Versa.
D’autre part, l’espace dans le coffre m’a épatée. Il offre une profondeur qui permettra sans doute d’insérer plus de bagages que son design le laisse croire. Avec les sièges rabattus, le volume peut atteindre jusqu’à 487 litres.
Enfin, le confort des sièges est correct. À l’arrière, la verticalité de la banquette pourrait déplaire à vos passagers pendant les longues distances.
La Mitsubishi Mirage et la concurrence
La Chevrolet Spark, beaucoup plus technologique, la Yaris, bien établie dans le marché et la Mazda 2 seront les principales concurrentes à la Mirage.
Son prix, son habitabilité, sa consommation et sa garantie de 10 ans/160 km l’avantagent.
Si vous êtes un connaisseur de la marque, vous avez remarqué que le nom Mirage avait déjà été utilisé en Amérique du Nord, plus particulièrement aux États-Unis, et désignait un modèle complètement différent. Son équivalence canadienne était la Dodge Colt. Pourquoi utiliser ce nom à nouveau? Pour profiter de la réputation qu’avait la Mirage à l’époque et parce que, il faut l’avouer, les frais associés à reprendre un nom déjà existant sont beaucoup moins élevés.
Le parcours préparé par les organisateurs était un mélange de ville et d’autoroute. C’est par une belle journée ensoleillée, en bouclant le tour de l’île d’Orléans, qu’on a pu se familiariser avec cette nouvelle sous-compacte. Des modèles à boîte manuelle et automatique à variation continue étaient disponibles.
Qu’est-ce qu’une Mitsubishi Mirage
Sous-compacte 5 portes, cette nouvelle Japonaise est fabriquée à Laem Chebang, en Thaïlande. Elle est déjà disponible dans plusieurs pays, sous le nom de Mirage. Seule l’Europe a décidé de lui conférer le nom de Space Star.
Ce 5e véhicule de Mitsubishi vise principalement les acheteurs d’un premier véhicule neuf. Elle est axée sur l’efficacité et la facilité de conduite.
Prix et caractéristiques de la Mitsubishi Mirage
Trois déclinaisons seront disponibles. La ES de base, offerte avec la banquette arrière rabattable 60/40, la connexion USB/iPod et l’antidémarreur pour seulement 12 498$. Avec la transmission à variation continue, le prix augmente de 1200$, soit 13 698$.
La version SE est un peu mieux équipée. Le climatiseur, les phares antibrouillard, les jantes en alliage et les sièges avant chauffants sont quelques-unes de ses caractéristiques. Il faudra débourser 15 398 $ pour la boîte manuelle et 16 598 $ pour l’automatique.
Finalement, la déclinaison SE Groupe commodité se vend à compter de 15 898 $ (boîte manuelle), et inclut le régulateur de vitesse, le système Bluetooth et le volant gainé de cuir.
La motorisation 3 cylindres de 1,2 litre n’est pas habituelle au Canada. Elle livre 74 chevaux et le même nombre de livres/pied de couple. À première vue, cette puissance est insuffisante. Lorsqu’on inclut la masse du véhicule dans l’équation, on obtient un ratio puissance/poids légèrement plus avantageux que la Chevrolet Spark. Évidemment, les accélérations sur la route prennent du temps, mais on y arrive!
En théorie, sa consommation moyenne se situe à 4,9 L/100 km avec la boîte CVT et à 5,3 L/100 km avec la manuelle, données très similaires à ce que l’on obtient avec une hybride.
Mitsubishi s’est efforcée à offrir une sous-compacte la plus sécuritaire possible. On y retrouve 7 coussins gonflables. De plus, les systèmes de sécurité active tels le contrôle de la stabilité et la répartition électronique du freinage sont inclus dans toutes les versions. La carrosserie RISE (Reinforced Impact Safety Evolution), plus résistante, permet d’alléger la voiture et de diminuer les conséquences en cas de collision.
Conduire la Mitsubishi Mirage : il ne faut pas s’attendre à trop
En général, les voitures de ce segment n’offrent pas beaucoup de plaisir au volant. La Mirage n’y fait pas exception. La nouvelle boîte CVT 7, qui utilise une technologie équivalente à 14 rapports, est totalement axée sur l’économie de carburant. Le régime-moteur très bas demande sans doute une période d’adaptation. Lorsqu’on décélère, les révolutions descendent à un point tel que l’on croit que le moteur s’éteindra. Mais non, juste à temps, il reprend vie…!
Avec la transmission manuelle à 5 vitesses, les révolutions sont beaucoup plus hautes, raison pour laquelle on n’obtient pas une consommation aussi avantageuse. En plus d’une course très longue, l’embrayage ne travaille pas de façon fluide.
Les accélérations franches sont rugueuses. Au contraire, lorsqu’on roule à vitesse constante, l’habitacle devient très silencieux, surtout avec la boîte automatique.
La direction assistée électriquement s’ajuste en fonction de la vitesse du véhicule. Les freins, à disque à l’avant et à tambour à l’arrière, s’avèrent efficaces. Les suspensions, pour leur part, sont à peu près l’équivalent des autres citadines du marché, soit pas très sophistiquées.
Finalement, la position de conduite est haute. Du haut de mes 5'1", j’étais bien contente de ne pas en mesurer 6! Le volant, inclinable et non-télescopique, permet d’obtenir une position correcte.
Intérieur (trop ?) simple, spacieux, plutôt confortable
Un des buts de la compagnie demeure d’offrir aux acheteurs une expérience facile, voire rudimentaire. Le système audio suit cette mentalité. Les quelques touches du radio sont larges et accessibles. Il ne faut pas aspirer à trop de technologie. On ne peut malheureusement pas apparenter ce système aux écrans tactiles des Chevrolet Spark ou Nissan Versa.
D’autre part, l’espace dans le coffre m’a épatée. Il offre une profondeur qui permettra sans doute d’insérer plus de bagages que son design le laisse croire. Avec les sièges rabattus, le volume peut atteindre jusqu’à 487 litres.
Enfin, le confort des sièges est correct. À l’arrière, la verticalité de la banquette pourrait déplaire à vos passagers pendant les longues distances.
La Mitsubishi Mirage et la concurrence
La Chevrolet Spark, beaucoup plus technologique, la Yaris, bien établie dans le marché et la Mazda 2 seront les principales concurrentes à la Mirage.
Son prix, son habitabilité, sa consommation et sa garantie de 10 ans/160 km l’avantagent.
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Mitsubishi Mirage 2014