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Porsche Boxster RS 60 Spyder 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Un clin d'oeil à l'originale
En 1960, Porsche a créé la 718 RS 60 Spyder qui a succédé à la 550 Spyder. Équipée d'un moteur de 1,5 litre qui développait environ 150 chevaux, la RS 60 a fait sa marque sur la piste, ravissant les deux premières positions de la course des 12 heures de Sebring ainsi qu'une victoire au Targa Florio cette même année.

Si vous pouvez en trouver une, la RS 60 Spyder est un pur délice à conduire.

La 718 a fièrement battu des rivales beaucoup plus puissantes comme la Ferrari grâce à son faible poids et à son agilité. Pour célébrer le succès de l'originale, Porsche a décidé de créer une version à tirage limité de la Boxster S qui porte le même nom. Seulement 1 960 exemplaires de la Boxster RS 60 Spyder sont produits, et nous avons eu l'occasion de conduire le numéro 156.

Mises à niveau mécaniques
Le changement le plus significatif dans la motorisation constitue le système d'échappement qui obtient deux embouts au lieu d'un seul. Le moteur respire plus librement laisse échapper une sonorité plus rauque que dans la Boxster S ordinaire, ce qui fait tourner les têtes et donne constamment envie d'appuyer sur l'accélérateur juste pour l'entendre.

Le système d'échappement procure également plus de puissance, même si l'augmentation est négligeable. Le 6-cylindres à plat de 3,4 litres produit 303 chevaux dans la RS 60, soit 8 de plus que dans la Boxster S. Le couple demeure inchangé.

Le 0 à 100 km/h s'effectue en 5,8 secondes, et le quart de mille est bouclé en 14 secondes à 161 km/h. Si vous poussez encore plus, la voiture atteindra 272 km/h; bonne chance si vous tentez de trouver un endroit sûr et légal pour atteindre cette vélocité.

La consommation de carburant d'une Boxster est toujours bonne; la moyenne de cette voiture d'essai a atteint 11,9 litres aux 100 kilomètres.

Suspension ferme
Équipée du système de réglage des amortisseurs PASM (Porsche Active Suspension Management), la voiture devient facile à contrôler par les conducteurs les plus nuls, ce qui explique probablement pourquoi j'ai été assigné pour la conduire. Peu importe la façon dont on négocie un virage, la voiture réagit et se réajuste, chassant son arrière-train et s'agrippant à l'asphalte. Elle est très prévisible et facile à maîtriser.

Le changement le plus significatif dans la motorisation constitue le système d'échappement qui obtient une sonorité plus rauque .
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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