Plus de puissance, de luxe et de sécurité
Pendant que je sortais le luxueux utilitaire sport grand format de Toyota du petit entrepôt qui leur sert à remiser les modèles réservés aux médias,
j'avais de la difficulté à croire que je conduisais bel et bien un véhicule Toyota.
À 5180 mm de long -- 80 mm de plus que le grand et pratique Dodge Durango -- le Sequoia est beaucoup plus imposant que ce à quoi je m'attends habituellement d'un constructeur asiatique. Il faut dire que, si ce colossal VUS fait partie d'une famille japonaise, il est fabriqué pour les conducteurs nord-américains directement à l'usine Toyota d'Evansville, en Indiana.
Le Sequoia est apparu en 2001 avec l'objectif de combler l'écart entre l'intermédiaire 4Runner et le roi de la brousse, le Land Cruiser (non disponible au Canada, à moins de compter les modèles GX et LX 470 de Lexus). Basé sur la plate-forme de camion du Tundra, le Sequoia a joui
d'améliorations bénéfiques depuis quatre ans.
L'année-modèle 2005 apporte plus de puissance, de luxe et de sécurité à ce tout-terrain hautement performant et ultra confortable. Me frayant un passage sur certains des chemins les plus difficiles qui me séparaient de la maison, j'ai réalisé à quel point le châssis du Sequoia est solide et à quel point sa structure de carrosserie est rigide. Malgré son gabarit énorme, le Sequoia demeure aussi inébranlable qu'un coffre-fort sur toutes les surfaces de route. Je n'ai pas détecté le moindre signe de flexion, de tremblement ou de vibration en rencontrant des nids-de-poule et des chaussées endommagées. Ces sensations et bruits agaçants, non étrangers à ce type de véhicules, ont été bannis de l'habitacle du Sequoia, à mon plus grand plaisir.
Toyota a obtenu ce haut niveau de rigidité structurelle en utilisant un châssis intégré à la carrosserie, ancré à l'avant par une suspension
indépendante à double levier triangulé et à ressorts hélicoïdaux (le tout avec des amortisseurs à gaz basse pression et une barre stabilisatrice). L'arrière de mon modèle d'essai absorbait les atrocités de la route grâce à une suspension pneumatique avec correcteur de niveau -- ce que tous les modèles Sequoia canadiens possèdent.
Tout au long de mes journées d'essai, je me suis épris de la conduite douce et bien contrôlée du Sequoia. Cependant, le haut niveau de confort atteint affecte le maniement de cette bête gigantesque, qui pèse 2413 kg (5320 lb) en version Limited. Lors des freinages et virages intenses, la masse du véhicule se fait sentir pleinement, sans jamais toutefois être incontrôlable.
Quoi qu'il en soit, je ne changerais rien en faveur d'une meilleure maniabilité si cela compromettait la superbe qualité de conduite du Sequoia. C'est peut-être une question d'âge, mais je tiens à épargner le plus possible mes os ces temps-ci. Et à en juger par la clientèle cible du Sequoia, je ne suis fort probablement pas le seul.
Avec ses puissants freins à disque avec antiblocage aux quatre roues, le Sequoia permet d'atteindre facilement une performance de freinage maximale. Malheureusement, le momentum engendré par le poids considérable du véhicule entraîne des distances d'arrêts d'urgence plus longues que je ne l'aurais souhaité. Néanmoins, les freinages s'effectuent de façon linéaire et prévisible, tandis que la pédale requiert un pied ferme -- parfait pour moi.
Pendant que je sortais le luxueux utilitaire sport grand format de Toyota du petit entrepôt qui leur sert à remiser les modèles réservés aux médias,
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| Si le colossal Sequoia fait partie d'une famille japonaise, il est fabriqué pour les conducteurs nord-américains directement à l'usine Toyota d'Evansville, en Indiana. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
À 5180 mm de long -- 80 mm de plus que le grand et pratique Dodge Durango -- le Sequoia est beaucoup plus imposant que ce à quoi je m'attends habituellement d'un constructeur asiatique. Il faut dire que, si ce colossal VUS fait partie d'une famille japonaise, il est fabriqué pour les conducteurs nord-américains directement à l'usine Toyota d'Evansville, en Indiana.
Le Sequoia est apparu en 2001 avec l'objectif de combler l'écart entre l'intermédiaire 4Runner et le roi de la brousse, le Land Cruiser (non disponible au Canada, à moins de compter les modèles GX et LX 470 de Lexus). Basé sur la plate-forme de camion du Tundra, le Sequoia a joui
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| L'année-modèle 2005 apporte plus de puissance, de luxe et de sécurité à ce tout-terrain hautement performant et ultra confortable. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
L'année-modèle 2005 apporte plus de puissance, de luxe et de sécurité à ce tout-terrain hautement performant et ultra confortable. Me frayant un passage sur certains des chemins les plus difficiles qui me séparaient de la maison, j'ai réalisé à quel point le châssis du Sequoia est solide et à quel point sa structure de carrosserie est rigide. Malgré son gabarit énorme, le Sequoia demeure aussi inébranlable qu'un coffre-fort sur toutes les surfaces de route. Je n'ai pas détecté le moindre signe de flexion, de tremblement ou de vibration en rencontrant des nids-de-poule et des chaussées endommagées. Ces sensations et bruits agaçants, non étrangers à ce type de véhicules, ont été bannis de l'habitacle du Sequoia, à mon plus grand plaisir.
Toyota a obtenu ce haut niveau de rigidité structurelle en utilisant un châssis intégré à la carrosserie, ancré à l'avant par une suspension
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| Je me suis épris de la conduite douce et bien contrôlée du Sequoia. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Tout au long de mes journées d'essai, je me suis épris de la conduite douce et bien contrôlée du Sequoia. Cependant, le haut niveau de confort atteint affecte le maniement de cette bête gigantesque, qui pèse 2413 kg (5320 lb) en version Limited. Lors des freinages et virages intenses, la masse du véhicule se fait sentir pleinement, sans jamais toutefois être incontrôlable.
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| Avec ses puissants freins à disque avec antiblocage aux quatre roues, le Sequoia permet d'atteindre facilement une performance de freinage maximale. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Avec ses puissants freins à disque avec antiblocage aux quatre roues, le Sequoia permet d'atteindre facilement une performance de freinage maximale. Malheureusement, le momentum engendré par le poids considérable du véhicule entraîne des distances d'arrêts d'urgence plus longues que je ne l'aurais souhaité. Néanmoins, les freinages s'effectuent de façon linéaire et prévisible, tandis que la pédale requiert un pied ferme -- parfait pour moi.