Vous l’avez peut-être aperçue sur la route dernièrement et elle vous a sans doute induit en erreur. Au début, vous avez cru qu’il s’agissait d’une Mazda, ce qui n’est pas tout à fait incorrect. Ensuite, vous vous êtes dit : non, c’est une Scion – pas totalement faux non plus. Finalement, vous avez compris que la voiture était en réalité une Toyota.
Mais que s’est-il passé pour en arriver là?
La nouvelle Toyota Yaris berline 2016 est le nom canadien de la sous-compacte qui se fait appeler Mazda2 ou Scion iA ailleurs dans le monde. Une sage décision, car la marque Scion de Toyota connaît plus ou moins de succès chez nous et Mazda a récemment annoncé qu’elle ne vendrait pas la nouvelle génération de la 2 en Amérique du Nord. Je pense que Toyota a fait un très bon choix.
La Yaris berline offre toute la fiabilité de Toyota, le look cool d’une Scion et la conduite amusante d’une Mazda. Tu parles d’une recette gagnante!
Le look d’une Scion
Voici une berline qui affiche un air bien différent. Soyons honnêtes, elle n’est pas la plus jolie sur le marché, mais elle attire le regard et retient l’attention. La Yaris berline a un petit côté branché et résolument moderne. On peut même dire qu’elle a du caractère et de la personnalité, contrairement à l’insipide 1re génération.
À l’intérieur, le décor est moderne parce qu’il est copié sur celui des récents produits de Mazda. On reconnaît tout de suite le volant, les cadrans, le bloc de commandes, les bouches de ventilation, etc. Bref, on se croirait à bord d’une Mazda3 de base. Même l’écran multimédia au sommet du tableau de bord est là!
Vous aurez compris que l’habitacle de la Toyota Yaris berline 2016 est un endroit agréable et bien conçu. L’espace y abonde également : 5 places (je ne voudrais quand même pas être la personne coincée au milieu de la banquette arrière!) et 382 litres de chargement dans le coffre. Je n’ai pas eu de difficulté à installer le siège d’auto de mon garçon et il avait amplement de liberté pour bouger ses jambes (sérieusement, où trouve-t-il toute cette énergie?).
La conduite d’une Mazda
La conduite est possiblement ce que je préfère de la nouvelle Yaris berline. La raison est simple : elle repose sur une plateforme de Mazda. Certes, le moteur à 4 cylindres de 1,5 litre (pas un SKYACTIV) ne développe que 106 chevaux et 103 livres-pied de couple, mais il m’a certainement plu. Je dois bien sûr remercier la boîte manuelle à 6 rapports, quoique je présume que l’automatique à 6 rapports est tout aussi plaisante.
Qui dit petit moteur, dit petite consommation de carburant. En ville, la Toyota Yaris berline 2016 joue dans les 7 L/100 km, alors que sur l’autoroute elle brûle à peine 5,7 L/100 km. Pas de doute, cette économie fera beaucoup pencher la balance de son côté dans l’esprit des acheteurs, du moins ceux pour qui le design n’importe pas tant que ça.
La petite Yaris berline n’est vraiment pas une voiture de course et n’aime donc pas qu’on la bouscule; autrement, elle devient bruyante et dérangeante. D’ailleurs, son accélérateur met un certain temps à réagir. Le moteur n’en demeure pas moins dynamique et désireux de plaire — surtout, je le rappelle, avec la boîte manuelle à 6 rapports.
La fiabilité d’une Toyota
Un autre gros argument de vente de la Toyota Yaris berline 2016 — et non le moindre — est la fiabilité des produits Toyota. Cette voiture à prix abordable ne vous causera pas beaucoup d’ennuis et durera longtemps. En outre, pour moins de 17 000 $, vous obtenez l’accès sans clé, un régulateur de vitesse, un port USB et une connectivité Bluetooth. Ai-je mentionné son beau design et sa faible consommation?
Si vous désirez des sièges chauffants et une caméra de recul comme dans le modèle que j’ai essayé, il vous faudra dépenser un peu plus de 20 000 $. Ça reste très abordable pour une voiture qui vous rendra service 365 jours par année. Vraiment, que demander de plus?
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