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Volkswagen Passat 2.0T 2006 (Extrait vidéo)

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Mathieu St-Pierre
Turbonium II


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Le fabricant de la «voiture du peuple» s'est fait omniprésent dans l'actualité au cours des dernières années. De l'acquisition de Bentley à la création de l'une des plus prolifiques voitures aux 24 Heures du Mans, la Audi R8, Volkswagen avance résolument vers l'avant - bien que la démarche semble ardue. Plus récemment, c'était l'introduction de la Phaeton, une berline de 100 000 $, et le lancement de la voiture de série la plus rapide au monde, la Bugatti Veyron. Quand on regarde cette liste de réalisations, il est difficile de concevoir que le groupe Volkswagen AG en arrache quand même. En effet, les ventes ont dégringolé en raison des cycles de vie terriblement longs de ses véhicules (l'actuelle génération de la Golf s'étend de 1999 à 2006) et de leur piètre réputation au chapitre de la fiabilité. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, Volkswagen était le champion constructeur des voitures économiques, agréables à conduire et raisonnablement dépourvues de défauts.

La maison-mère est apparemment en train de travailler pour donner un avenir meilleur à sa marque éponyme. En Europe, la Golf V tire bien son
épingle du jeu. Idem pour la nouvelle Passat. La Jetta V, d'un autre côté, ne réussit pas aussi bien. Ces nouvelles voitures ont cependant un grand point en commun avec les Volks de la première moitié des années 1990: elles sont amusantes à conduire.

Cette semaine, notre modèle d'essai est la toute nouvelle Passat 2.0T 2006, dotée pour l'occasion d'une transmission automatique à six vitesses avec mode manuel Tiptronic. Notons qu'une Passat de base se vend à partir de 29 950 $, tandis que la version 3.6L 4MOTION entièrement équipée coûte un peu plus de 50 000 $. Celle que j'ai testée, une 2.0T automatique, a un prix de 31 050 $.

Esthétique

La nouvelle Passat est jolie, c'est le moins qu'on puisse dire. Sa silhouette est maintenant plus profilée, du pare-chocs avant jusqu'à l'aileron arrière intégré au couvercle de coffre. À l'instar de la Jetta 2006, son look est plus mature et civilisé que celui de la précédente génération. La nouvelle calandre d'Audi ne lui est désormais plus exclusive, puisque les Volkswagen de nouvelle génération l'arborent également. Je commence d'ailleurs à l'aimer un peu plus. Elle reflète une image corporative dans le but de bien identifier les voitures - ce que de plus en plus de manufacturiers font à l'heure actuelle. Mis à part le style distinctif de la partie avant, les montants «C» sont superbes. Leur élégante courbe, souvent imitée mais jamais parfaitement copiée, confère à la voiture une allure distinguée. L'alignement des divers panneaux et le fini de la peinture sont par ailleurs excellents.

L'élément le plus original de l'extérieur de la Passat est son dispositif d'ouverture du coffre. Simplement en appuyant sur le gros emblème «VW», le couvercle se soulève de lui-même. Vous remarquerez aussi
l'absence de serrures aux portes; tout repose sur le télédéverrouillage. Si la batterie de votre télécommande ne fonctionne plus, vous n'avez qu'à retirer le bout de la poignée pour déverrouiller la porte.

Alors que l'habitacle de l'ancienne Passat était somptueux, luxueux et digne d'une Audi, celui de la 2006 me déçoit légèrement. La disposition et la fonctionnalité sont toujours excellentes et maîtriser l'ensemble des commandes, particulièrement les gros boutons de la radio, est un jeu d'enfant. Là où ça se gâte, c'est avec le choix des différents plastiques qui garnissent l'intérieur, comme le revêtement en fausse fibre de carbone sur le bloc central qui, à l'oeil et au toucher, fait un peu bas de gamme. Le similicuir qui recouvre les sièges est assez souple pour passer pour du cuir perforé dans d'autres voitures. Les sièges en soi sont confortables, ils offrent un bon support et permettent de multiples ajustements.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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