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BMW X6 M 2010 : premières impressions

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Bertrand Godin
La passion a ses raisons
BMW vient tout juste d’introduire dans sa gamme son premier utilitaire sport M de toute l’histoire de la marque. Quand on prend en main le volant et que l’on accélère, le sentiment que l’on éprouve se compare à l’excitation de l’achat d’une chose dont on n’a fondamentalement pas besoin, mais dont on a toujours rêvé pour assouvir sa passion.

Le X6 M est un mélange entre un coupé et un utilitaire sport, auquel on a cette fois ajouté un cœur de voiture sport.

L’idée peut, au premier coup d’œil, sembler manquer un peu de raison. Mais pour BMW ce fût un véritable casse-tête technologique que l’on a mis 2 ans à réaliser complètement. Ainsi est né le BMW X6 M, pur descendant de la lignée.

Performance d’abord
De l’extérieur, la silhouette du X6 est distinctive, et encore plus en version M. De grosses entrées d’air, bien localisées à l’avant, permettent de refroidir toute la mécanique, y compris le Turbo M TwinPower, le premier propulseur à desservir les deux rangées de cylindres.

Ainsi outillé, le X6 M procure puissance et couple, à tous les régimes. Il produit 555 chevaux et l’on est bon pour des accélérations en 4,7 secondes. Sur circuit, je me suis amusé, en ligne droite j’ai atteint 232 Km/h alors que la limite électronique est de 275 Km/h. Merci aussi au 500 lb-pi de couple qui sont aisément extraits du V8 de 4,4 litres placé sous le capot.

Toute la puissance est transmise aux roues grâce à une transmission automatique à six rapports à sélecteur électronique avec palettes en aluminium derrière le volant. Une bonne nouvelle pour quiconque avait tenté l’expérience avec l’ancienne génération (toujours de mise sur les versions de base) dotée de boutons poussoirs.

On a aussi tout mis en œuvre pour assurer des démarrages occasionnels foudroyants, en dotant la machine d’un Launch Control, un système qui contrôle tous les paramètres électroniquement pour assurer le départ sans glissement, pour conserver le maximum de traction. Si et seulement si on pousse vraiment fort, le système de contrôle de la stabilité interviendra, mais de façon graduelle.

Un sélecteur électronique avec palettes en aluminium derrière le volant permet de transmettre toute la puissance aux roues.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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