Je ne suis le genre de personne qui s'attardera à changer les rapports manuellement sur une boîte automatique. Mais quel plaisir d'utiliser les leviers de sélection au volant de la S6 ! Ce dispositif n'offre pas les changements de rapports rapides comme l'A3 munie de la boîte DSG (oups, je veux dire S tronic), mais la différence se mesure en fractions de seconde.
Avec un si gros moteur, on s'attendrait à une consommation de carburant digne d'un Hummer, ce qui n'est pas le cas : ma consommation moyenne de 14,5 litres aux 100 kilomètres est bien, considérant que je ne levais pas souvent le pied droit.
Et pourtant, ce n'est pas une bête qu'on doit fouetter constamment. La S6 rugit quand on le demande, mais quand on veut rouler plus calmement, disons avec le beau-père ou son patron à bord, la voiture sera docile et silencieuse. Que dis-je ! Quand on s'achète une voiture de ce prix-là, on est le patron. Mais bon, vous voyez ce que je veux dire.
Les ingénieurs d'Audi n'ont pas seulement créé un moteur à deux personnalités, mais ils ont réussi le même tour avec la suspension. Relativement douce en conduite plus relaxe, elle peut se révéler très habile à coller à la route quand on accélère la cadence.
MMI : pas pour moi
C'est le gros luxe dans la S6, mais l'expérience de conduite est gâchée quelque peu par l'ordinateur de bord MMI. Je le trouve moins convivial que les systèmes offerts par la concurrence, Mercedes-Benz et BMW, notamment. Mais ce qui me brûle surtout, ce sont les commandes de ventilation et de chauffage qui demandent autant d'attention que ma fille de 3 ans et qui sont une distraction durant la conduite. J'ai inventé de nouveaux jurons dans la S6.
Et pourtant, après quelques discussions du MMI avec mes chers collègues, la majorité ne partagent pas mon avis, et trouvent le dispositif d'Audi plus intuitif que ceux des rivales allemandes. C'est une question de préférence, tout simplement.
Les sièges fermes en cuir sont très soutenants, et l'affichage pour le conducteur est clair et précis. La visibilité est excellente tout autour, et il est facile de trouver une position de conduite idéale.
À l'arrière, l'espace est suffisant pour deux adultes; à trois on est passablement à l'étroit. Si vous croyez qu'il devrait y avoir plus de place à l'arrière, vous avez raison; mais dites-vous que d'autres berlines de luxe intermédiaires ne sont guère mieux : la Lexus GS, par exemple, a le même problème.
Le coffre, toutefois, est immense : il jouit d'une ouverture de taille moyenne, mais il est extrêmement profond.
Avec un si gros moteur, on s'attendrait à une consommation de carburant digne d'un Hummer, ce qui n'est pas le cas : ma consommation moyenne de 14,5 litres aux 100 kilomètres est bien, considérant que je ne levais pas souvent le pied droit.
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| La suspension de la S6 travaille de façon admirable et sans punir les occupants. |
Et pourtant, ce n'est pas une bête qu'on doit fouetter constamment. La S6 rugit quand on le demande, mais quand on veut rouler plus calmement, disons avec le beau-père ou son patron à bord, la voiture sera docile et silencieuse. Que dis-je ! Quand on s'achète une voiture de ce prix-là, on est le patron. Mais bon, vous voyez ce que je veux dire.
Les ingénieurs d'Audi n'ont pas seulement créé un moteur à deux personnalités, mais ils ont réussi le même tour avec la suspension. Relativement douce en conduite plus relaxe, elle peut se révéler très habile à coller à la route quand on accélère la cadence.
MMI : pas pour moi
C'est le gros luxe dans la S6, mais l'expérience de conduite est gâchée quelque peu par l'ordinateur de bord MMI. Je le trouve moins convivial que les systèmes offerts par la concurrence, Mercedes-Benz et BMW, notamment. Mais ce qui me brûle surtout, ce sont les commandes de ventilation et de chauffage qui demandent autant d'attention que ma fille de 3 ans et qui sont une distraction durant la conduite. J'ai inventé de nouveaux jurons dans la S6.
Et pourtant, après quelques discussions du MMI avec mes chers collègues, la majorité ne partagent pas mon avis, et trouvent le dispositif d'Audi plus intuitif que ceux des rivales allemandes. C'est une question de préférence, tout simplement.
Les sièges fermes en cuir sont très soutenants, et l'affichage pour le conducteur est clair et précis. La visibilité est excellente tout autour, et il est facile de trouver une position de conduite idéale.
À l'arrière, l'espace est suffisant pour deux adultes; à trois on est passablement à l'étroit. Si vous croyez qu'il devrait y avoir plus de place à l'arrière, vous avez raison; mais dites-vous que d'autres berlines de luxe intermédiaires ne sont guère mieux : la Lexus GS, par exemple, a le même problème.
Le coffre, toutefois, est immense : il jouit d'une ouverture de taille moyenne, mais il est extrêmement profond.
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| Le système MMI demande une bonne période d'acclimatation. |