Un moteur fabuleux
Cédant à la mode ancienne du bouton de démarrage, il faut placer la clé électronique dans son logement puis appuyer sur START pour lancer le superbe 6-cylindres en ligne. Dès les premiers tours de roues, on se rappelle que BMW est d'abord et avant tout un motoriste. Quelle merveille que ce moteur de 3 litres tout en aluminium, à deux arbres à cames en tête, à 24 soupapes actionnées par une distribution variable en continu et dopé non pas par un mais deux turbocompresseurs aussi efficaces que discrets. Onctueux, souple, puissant et généreux en couple à souhait, cette mécanique représente sans doute l'état actuel de la technologie en matière de moteur. Et malgré une puissance de 300 chevaux et un couple de 300 livres-pied, le 6-cylindres BMW affiche une consommation moyenne de moins de 12 litres aux 100 kilomètres, à condition de ne pas trop chatouiller les turbos.
Allié à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports très rapprochés, le moteur autorise une conduite super sportive, hélas rapidement bridée par les lois en vigueur et le bon sens. Car cette voiture appartient à l'autobahn, seul lieu au monde où elle pourra se réchauffer les muscles sans risquer la fourrière.
Comme il se doit, qui dit moteur fabuleux dit aussi châssis à la hauteur. Malgré l'absence de toit fixe, la BMW brille par la rigidité de son châssis et, surtout, par la qualité de ses suspensions, l'un des points forts de la marque. Un gros bémol cependant : les énormes roues de 19 pouces et les pneus à taille ultra basse qui équipaient la voiture d'essai. Ce genre de « bottines », même si elles procurent une allure endiablée, alourdissent la direction à basse vitesse et ne conviennent tout simplement pas chez nous pour deux raisons. Sur une autoroute déformée par les ornières provoquées par les camions lourds, la BMW se dandine sans cesse de droite à gauche. C'est non seulement agaçant mais potentiellement dangereux. Quant aux nids-de-poule qui agrémentent nos chaussées tiers-mondistes, elles finiront par détruire les belles roues de 19 pouces et les minces pneumatiques qui les habillent. À noter que les pneus sont du type à flancs renforcés à affaissement limité et qu'il n'y a pas de roue de secours.
Performances redoutables
Si vous êtes du genre à aimer les chiffres, sachez que la reine des berlines sport et ses dérivés affichent des performances réservées il y a à peine quelques années à des sportives pures et dures. Pour boucler le 0 à 100 km/h avec ce coupé-cabriolet 335i, 5,55 secondes suffisent (si vous débranchez l'antipatinage DTM) et un gros 5,73 secondes avec le DTM... Vous pourriez passer sous de la barre des 5 secondes avec le coupé plus léger de 170 kilos.
Quant aux reprises de 80 à 120 km/h - terrain de prédilection du 6-cylindres biturbo - elles se font en 5,1 secondes sur le troisième rapport ! Et même sur le sixième, les reprises vous surprendront tellement ce moteur réagit vigoureusement à la moindre pression sur l'accélérateur. Vitesse de pointe : 250 km/h limitée électroniquement (un peu de décence, quand même).
Cédant à la mode ancienne du bouton de démarrage, il faut placer la clé électronique dans son logement puis appuyer sur START pour lancer le superbe 6-cylindres en ligne. Dès les premiers tours de roues, on se rappelle que BMW est d'abord et avant tout un motoriste. Quelle merveille que ce moteur de 3 litres tout en aluminium, à deux arbres à cames en tête, à 24 soupapes actionnées par une distribution variable en continu et dopé non pas par un mais deux turbocompresseurs aussi efficaces que discrets. Onctueux, souple, puissant et généreux en couple à souhait, cette mécanique représente sans doute l'état actuel de la technologie en matière de moteur. Et malgré une puissance de 300 chevaux et un couple de 300 livres-pied, le 6-cylindres BMW affiche une consommation moyenne de moins de 12 litres aux 100 kilomètres, à condition de ne pas trop chatouiller les turbos.
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| La sonorité exquise de ce moteur n'a d'égal que ses performances. |
Allié à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports très rapprochés, le moteur autorise une conduite super sportive, hélas rapidement bridée par les lois en vigueur et le bon sens. Car cette voiture appartient à l'autobahn, seul lieu au monde où elle pourra se réchauffer les muscles sans risquer la fourrière.
Comme il se doit, qui dit moteur fabuleux dit aussi châssis à la hauteur. Malgré l'absence de toit fixe, la BMW brille par la rigidité de son châssis et, surtout, par la qualité de ses suspensions, l'un des points forts de la marque. Un gros bémol cependant : les énormes roues de 19 pouces et les pneus à taille ultra basse qui équipaient la voiture d'essai. Ce genre de « bottines », même si elles procurent une allure endiablée, alourdissent la direction à basse vitesse et ne conviennent tout simplement pas chez nous pour deux raisons. Sur une autoroute déformée par les ornières provoquées par les camions lourds, la BMW se dandine sans cesse de droite à gauche. C'est non seulement agaçant mais potentiellement dangereux. Quant aux nids-de-poule qui agrémentent nos chaussées tiers-mondistes, elles finiront par détruire les belles roues de 19 pouces et les minces pneumatiques qui les habillent. À noter que les pneus sont du type à flancs renforcés à affaissement limité et qu'il n'y a pas de roue de secours.
Performances redoutables
Si vous êtes du genre à aimer les chiffres, sachez que la reine des berlines sport et ses dérivés affichent des performances réservées il y a à peine quelques années à des sportives pures et dures. Pour boucler le 0 à 100 km/h avec ce coupé-cabriolet 335i, 5,55 secondes suffisent (si vous débranchez l'antipatinage DTM) et un gros 5,73 secondes avec le DTM... Vous pourriez passer sous de la barre des 5 secondes avec le coupé plus léger de 170 kilos.
Quant aux reprises de 80 à 120 km/h - terrain de prédilection du 6-cylindres biturbo - elles se font en 5,1 secondes sur le troisième rapport ! Et même sur le sixième, les reprises vous surprendront tellement ce moteur réagit vigoureusement à la moindre pression sur l'accélérateur. Vitesse de pointe : 250 km/h limitée électroniquement (un peu de décence, quand même).
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| Malgré des performances de haut niveau, sa consommation demeure raisonnable. |