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BMW 535i 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
La perfection à l'état pur?
BMW a récemment lancé la sixième génération de sa vénérée berline de série 5. Cette mouture de l’Allemande intermédiaire est légèrement plus imposante que le modèle sortant, et peut-être plus racée aussi.

Permettez-moi de vous dire que j’ai de la difficulté à affirmer que l’esthétique extérieure de la Série 5 2011 est plus réussie que la version 2010. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Nouvelle carrosserie, châssis plus rigide

Avant d’écrire un mot de plus, permettez-moi de vous dire que j’ai de la difficulté à affirmer que l’esthétique extérieure de la Série 5 2011 est plus réussie que la version 2010. Peut-être suis-je incapable d’apprécier les beaux-arts à leur juste valeur, mais la silhouette plus épurée et l’allure féline de l’an dernier me chatouillaient davantage.

Mais bon, la Série 5 2011 est une étude d’angles accrocheurs et de plis, ce qui, j’imagine, était le but… et ce qui la distingue nettement. Cette carrosserie plus remarquable est accompagnée d’un châssis plus rigide.

Selon BMW, la Série 5 est 55 énormes points de pourcentage plus rigide que l’an dernier, ce qui en améliore la dynamique de conduite et la tenue de route, comme nous allons le voir plus tard. Mais d’abord, quelques mots bien justifiés sur l’habitacle.

Améliorations subtiles
Si vous ne connaissez pas les habitacles récents du constructeur, j’ai le plaisir de vous informer qu’ils sont magnifiquement construits à l’aide de matériaux de grande qualité. Bien qu’ils ne soient pas entièrement minimalistes, le conducteur n’est pas enseveli sous une avalanche de commandes et gadgets comme dans beaucoup de produits japonais.

On accède à bon nombre des réglages et fonctions de la 535i par l’intermédiaire de l’interface hostile, mais efficace, de BMW, l’iDrive. À l’image des échecs, une fois qu’on a maîtrisé ce dispositif, il devient comme une seconde nature. Or, l’étape de l’apprivoisement vous fera rager comme un luddite révolté… en un confort princier, toutefois.

En effet, j’ai profité d’un degré de confort exceptionnel derrière le volant de mon modèle d’essai. Les coussins extensibles des sièges avant sont particulièrement dignes de mention. Pour moi, le fait qu’il n’y ait plus de constructeurs qui adoptent cette simple solution au problème des longueurs de jambe variées est un mystère plus impénétrable que la politique provinciale.

Un dernier commentaire à propos de cette architecture phénoménalement axée sur l’humain. L’ergonomie et la position de conduite sont d’une telle perfection que j’avais l’impression que les ingénieurs de BMW avaient construit l’habitacle autour de moi.

Le groupe d’instruments est clair et dégagé, et la visibilité générale est louable. J’ai particulièrement apprécié la hauteur des sièges, qui me permettait d’admirer le superbe capot sculpté de la 5 sur la route. J’ai également apprécié ce que j’ai trouvé sous mon pied droit.

Si vous ne connaissez pas les habitacles récents de BMW, j’ai le plaisir de vous informer qu’ils sont magnifiquement construits à l’aide de matériaux de grande qualité. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Couple intégral à 1 200 tours

Ce n’est pas autant les chevaux qui catapultent ce véhicule de l’arrêt que le couple. Grâce à l’architecture à double turbo raffinée, à l’injection directe et à la technologie Valvetronic de BMW, le nouveau six-cylindres en ligne de 3,0 litres de la 535i est une bête de couple.


Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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