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BMW 550i 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Bref, l’habitacle de mon bolide mariait luxe et technologie mieux que toute autre machine que je n’ai jamais eu le plaisir de conduire… même si toutes ces commandes sont a priori un peu intimidantes.

Très confortable, un brin complexe
Cet habitacle unique vient rehausser une expérience de conduite unique. S’étant taillé une réputation comme l’une des plus éminentes berlines sport au monde, la 550i doit répondre à de grandes espérances en matière de dynamique de conduite, mais il semble que les ingénieurs aient fait mouche encore une fois.

La nouvelle servodirection électrique transmet une variété de sensations sur le plan du poids et de l’effort, en fonction du mode Dynamic Drive choisi. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com)

La nouvelle servodirection électrique transmet une variété de sensations sur le plan du poids et de l’effort, en fonction du mode Dynamic Drive choisi. En mode Sport, la grosse brute allemande semble peser neuf tonnes… jusqu’à ce qu’on lui demande de tourner, de freiner ou d’accélérer. La tenue de route est la définition même de « rouler sur des rails », et la direction communique des impressions sur le poids, la stabilité et le potentiel de la machine en virage.

La 550i profite d’une tenue de route tellement relevée que la plupart des conducteurs ne sauront comment l’exploiter pleinement, et ceux qui la mettront vraiment à l’essai seront impressionnés.

Évidemment, quand on conduit tranquillement, les longs trajets se font en un confort exceptionnel. En effet, seuls quelques soupçons de bruit externe s’infiltrent dans l’habitacle… et on les étouffe aisément à l’aide de la magnifique chaîne audio.

8 cylindres, 8 rapports, 2 turbocompresseurs
La 550i est mue par un V8 biturbo de 4,4 litres à injection directe crachant 400 furieux chevaux. On peut également opter pour de plus petits six-cylindres, mais le V8 turbocompressé a subi de nombreux raffinements qui en ont augmenté la puissance tout en en diminuant la consommation.

Ses accélérations fulgurantes et quasi silencieuses s’agencent à sa solide tenue de route et sa posture bien plantée, si bien qu’on a l’impression de conduire un monorail électrique TGV plutôt qu’une voiture.

Grâce en partie aux améliorations mécaniques et à une boîte automatique à huit vitesses (oui, huit!), j’ai consommé aux alentours de 10 litres aux 100 km sur la route, ce qui n’est pas mal du tout si l’on considère la taille et les capacités de la bête.

La 550i est mue par un V8 biturbo de 4,4 litres à injection directe crachant 400 furieux chevaux. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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