CARROSSERIE
Extérieurement, on note peu de différence par rapport à une Série 5 «normale», hormis l'impressionnant becquet avant serti de projecteurs antibrouillard, le très discret petit becquet arrière, les quatre grosses sorties d'échappement et des jantes de 18 po au regard menaçant.
La partie châssis, empruntée à la 540i, a naturellement subi de profondes modifications afin d'être compatible avec l'accroissement spectaculaire des performances.
MÉCANIQUE
Développé sur la base du V8 de 4,4 litres, le moteur de la M5 fait bande à part.
Au chapitre de ses principales spécificités, on retiendra notamment qu'il possède une distribution à quatre soupapes par cylindre avec gestion variable (Vanos) à l'admission comme à l'échappement.
Raf-finement parmi d'autres, lors des démarrages à froid, le système de gestion électronique veille à allumer sur le compte-tours des témoins lumineux qui s'éteignent progressivement au fur et à mesure que l'huile du moteur monte en température.
Cela, naturellement, afin d'indiquer au conducteur le moment où il est possible d'écraser la pédale sans risque d'usure pour la mécanique. Au total, ce moteur développe la bagatelle de 400 chevaux.
À en croire les ingénieurs de Munich, ce V8 est capable de beaucoup plus, mais on a estimé qu'une puissance de 400 chevaux était suffisante... pour l'instant. Et comment !





