La Z8 représente aussi, sans équivoque, la démonstration des capacités techniques du constructeur bavarois, comme en fait foi son cadre treillis autoporteur entièrement réalisé en aluminium, que nos cousins français appellent Space Frame.
Par cette architecture, BMW a réalisé une voiture extrêmement rigide qui transmet remarquablement bien les sensations de la route au conducteur.
MÉCANIQUE
La Z8 retient la motorisation de la berline sport M5, soit une cavalerie de 400 chevaux, jumelée à une transmission manuelle à six rapports, avec la promesse d'un sprint de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes.
Exploiter la pleine puissance de ce moteur fabu-leux devient encore plus agréable lorsque le système DSC (Dynamic Stability Control) est désactivé ; celui-ci étant un peu trop intrusif en conduite sportive.
Une conversation avec l'un des ingénieurs de la Z8 nous confirme, d'ailleurs, que le système a été calibré en fonction de conducteurs qui n'ont pas nécessairement d'aptitudes ou d'expérience de la conduite de performance.
Bref, on ne veut pas que le richissime client prenne le décor avec son nouveau jouet.
Autre détail, l'accé-lérateur électronique peut être contrôlé en mode « sport », ce qui donne au conducteur une réponse instantanée de la commande des gaz.